Les biopic et leurs règles insurmontables qui rendent le tout comme un exercice de style à respecter scrupuleusement plutôt qu'une oeuvre personnelle (Milos Forman, tu nous manques). La prétention de ce genre à n'être créé que pour calibrer les acteurs aux oscars et raconter les mêmes effluves au point que les personnages historiques décrits peuvent être interchangeables vu la proximité des récits ne lui offre que peu d'intérêt, si ce n'est aucun. Le Prodige ne sortira pas de cet écrin.
Que l'on aime les échecs/la musique/la politique/la mode, le personnage suivra le même cheminement. On décrira les débuts de sa passion, le moment où elle étend son emprise sur son inconscient, lorsque tout déborde via la drogue/le retour des névroses et obsessions, puis on verra notre héros la surmonter. Il deviendra alors l'icône que l'on connaît tous. Et ce à de rares exceptions près. Alors oui, Tobey Maguire est bon, c'est ce qui est attendu. Pour ce constat, on pouvait déjà regarder Brothers.
Le même jour, on se tape exactement le même schéma sur Lance Armstrong, avec The Program. Il est temps de parler de celui ci, d'ailleurs.