Aucune dignité
Tom Shadyac signe ici un film qui pèsera lourd dans sa carrière, avec un Eddie Murphy tout en finesse monopolisant comme à son habitude, la moitié des rôles. Une comédie qu'on pourrait qualifier de...
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le 17 mai 2011
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La comédie fantastique qui a relancé encore une fois la carrière d'Eddie Murphy après notamment les échecs de Mister G et Perpète, il est accompagné par la craquante Jada Pinkett Smith (Le Prix à payer, Collatéral) et James Coburn (Les Sept Mercenaires, La Grande Évasion) le tout réalisé par le cinéaste Tom Shadyac (Docteur Patch, Bruce tout-puissant). Quand Eddie Murphy reprend l'intrigue du Docteur Jerry et Mister Love sortie en 1963, un succès et le chef-d'œuvre écrit et réalisé par Jerry Lewis. Monsieur Lewis est encore de la partie puisqu'il est le producteur exécutif du film. Après pas mal de bides dans les années 90, Eddie Murphy a mis les bouchées doubles pour renouer avec le succès car Il tient sept rôles (le professeur Sherman Klump, Buddy Love, Lance Perkins, Cletus Papa Klump, Anna Pearl Mama Jensen Klump, Ida Mae Granny Jensen et Ernie Klump, Sr), histoire de prouver qu'il est toujours un acteur de composition.
Sherman Klump enseigne la chimie dans une université californienne. Ce brillant chercheur, atteint d'une obésité prononcée, est en train de mettre la dernière main à une potion capable d'éliminer dans la seconde toutes les graisses superflues. Klump décide de tester son produit sur lui. Un premier rendez-vous dans un cabaret avec Carla Purty, une belle collègue nouvellement arrivée, tourne au drame par la faute d'un comique qui l'accable de quolibets. Ce fiasco renforce la détermination de Sherman à s'auto-administrer son produit miracle. L'expérience est un succès. Le professeur se transforme en un séducteur mince et arrogant et prend pour surnom Buddy Love...
Dès que l'énorme professeur de biologie Sherman Klump entre en scène lui et sa famille s'ensuivent quatre-vingt-quinze minutes de gags grossiers et flatulents, des effets spéciaux spectaculaires pour l'époque, des maquillages primés à l'Oscar du meilleur maquillage en 1997 pour Rick Baker/David Leroy Anderson et l'inévitable morale de l'histoire, il faut s'accepter comme on est ! Malgré ses défauts, le film se regarde non sans quelques éclats de rire, Murphy cabotine, chante, danse et rit comme lui seul sait le faire.
Tu veux te rincer le colon ?
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Créée
le 21 déc. 2016
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