Primo, l'affiche, déjà, on la jette. Ce jeu de couleurs daubique allié à cette typo (Helvetica Neue) trop classique est un appel au mauvais goût et à la haine racial. Rien à dire de plus à part que si vous voulez perdre des points de réputation auprès de personnes qui vous ennuient, offrez leur donc l'affiche.
Vient le déroulement du film oû qui ne prend pas vraiment le chemin du teaser. En effet, alors qu'on aurai supposé voir un film léger témoignant d'un psy traitant ses clients de façon extraordinaire, il n'en n'est rien. Le Psy d'Hollywood prend le chemin des films mélancolique tel que Magnolia sans en avoir la saveur ni le talent en voulant s'attaquer à la nature humaine et à ses complexes problèmes mentaux. On suit alors le psy ainsi qu'une jeune adolescente en galère et un scénariste voulant se lancer dans le milieu. D'autre protagonistes seconds rôles sans intérêt viendront se rattacher au récit comme un jeune producteur odieux et Robin Williams jouant le rôle d'un acteur marié accro à la tromperie.
Une des scènes les plus mauvaise qui m'a marqué c'est l'introduction du jeune souhaitant devenir scénariste. Cherchant à écrire une nouvelle histoire on assiste a un montage de lui devant son bureau toute la journée à essayer de commencer un scénario sans jamais trouver d'idées. Exemple: "Intérieur jour. Le hall de la Maison Blanche... non... intérieur nuit, cabine de pilotage d'un vaisseau en orbite... non... Extérieur nuit. 1945.... non... Intérieur jour. Hôpital psychiatrique...". Qu'est-ce qui leur a pris ? Pourquoi une telle séquence aussi pitoyable. Parce que si je sais une chose c'est bien qu'on invente pas une histoire, un concept de scénario, devant sa feuille blanche Word en inventant d'abord la situation. C'est comme si on construisait le jouet Kinder avant de goûter le chocolat, prendre le problème à l'envers. Ce qui m'étonne c'est que se sont des scénaristes qui ont écrit ça... pas des passants lambda... Si il y a une chose au monde que les scénaristes savent le mieux raconter c'est bien leur travail, comme chacun. Bref, cette séquence d'une nullité accablante reste un mystère.
Le problème c'est que le jeune scénariste est un des premiers rôle pilier de l'histoire que l'on suivra jusqu'à la fin et qu'à chaque fois que le film parlera de ses scénarios, nous, dans notre tête, on se dira "mais il a juste aucune chance vu comment c'est un raté qui n'a pas d'idées et qui ne sait pas bosser...". Il perd donc toutes crédibilité à nos yeux et l'histoire aussi, surtout par la suite où on essaye de nous faire croire qu'il est doué... Mais bien sûr !.
La suite du film reste assez ordinaire, cliché, avec des longueurs et pas du tout passionnante. La fin finit bien, en happy end, alors que ça ne le méritait pas vu la noirceur que le Psy d'Hollywood essayait de dégager. Tout le monde prend conscience de ses erreurs, se corrige et pardonne à son prochain pour un Hollywood meilleur, fraîcheur de vivre, et une tisane après chaque diner. Non sérieux... Aucune profondeur, aucunes conséquences, aucun dénouement inattendu ...juste de l'ignorance des sujets traités pour n'en faire rien de bon.
Le Psy d'Hollywood est à mon sens une imitation raté de grands films traitant des problème psychologique humains. Longueurs et clichés vous feront surement perdre patience comme à moi, ou pas. Je le classe en Grosse Daube, histoire de pas vous faire perdre de temps. Dommage pour Spacey.
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