Être un méchant c'est être placé de l'autre coté de la barrière, mais quel est le bon coté de la barrière ? Ça reste à définir pour chacun des deux camps puisque chacun d'eux pense être le défenseur du bon. Le Relais de l'or maudit parle de la guerre de sécession qui à vue le peuple d'une même nation se déchirer. L'histoire principale n'est pas des plus originale elle se place surtout dans un contexte historique et ce qui compte ici est surtout le rapport entre des personnages qui sont opposé par ce conflit destructeur. Ils se sont entretués en défendant une cause différente, mais de chaque coté la douleur est identique, peu importe la couleur de l'uniforme ils ont vécus les mêmes choses par les pertes humaines et matériels. Alors oui c'est le film d'un faiseur, ça n'a rien d'un grand western mais ça n'est pas mal exécuté pour ne pas être complétement anodin. Le fond aurait tout de même mérité d’être mieux exploité qu'il ne l'est ici. Relier ces deux camps en leur trouvant des points communs au travers cette tragédie guerrière pourrait donner quelque chose de plus profond et de plus prenant. Les uns et les autres sont relié sur tout un tas de choses pour finalement se rendre compte que le fossé qui les oppose n'est pas si grand que ça. Ces gens en conflit on besoin de se redécouvrir pour savoir revenir à la normale et tirer un trait sur cette haine qui les a fait s'entretuer. La barrière existe mais elle est loin d’être infranchissable c'est le terrain sur lequel le film se balade, certes c'est un bon choix de sujet et les intentions sont là mais il manque tout de même quelqu'un derrière la camera capable de rendre tout ça plus imprégné.