En 1994, Disney démarre une politique visant à maximiser ses profits en comptant sur des suites à bas coût de ses « grands films ». Un basculement définitif du côté sombre…
Jafar , avec l’aide d’un voleur incompétent, parvient à sortir de la lampe et compte bien retrouver Aladdin. Dans le même temps, Iago le trahit et va rejoindre Aladdin pour prendre le pouvoir mais va peu à peu se lier à lui et ses acolytes…
Ce qui est dommage, c’est qu’hormis la sortie prématurée de Jafar de sa lampe (et son design remanié assez laid il faut dire), l’histoire tient la route. Ce qui est plus gênant, c’est lorsqu’on sait que ce projet n’est que le pilote d’une série, sorti directement en vidéo comme la suite d’Aladdin. Mais surtout que les moyens alloués sont bien plus faible et cela se ressent sur une animation beaucoup moins fluide, moins joli et même des modèles vraiment basique. En gros, tout cela sent le projet purement commercial, sans aucune velléité artistique. Preuve en est aussi l’absence de, par exemple, Robin Williams pour doubler un génie qui, même en ayant retrouvé sa liberté, revient parcequ’il faut bien !
Mais au fond, reconnaissons-le, l’histoire en elle-même est bonne et le film peut se laisser regarder. La forme n’a rien de honteuse, et donc le fond de l’histoire non plus. C’est simplement le projet qui laisse perplexe et la déception des fans qui pourraient bien avoir l’impression de se faire avoir. Et dans les faits, ce ne serait pas faux. Reste que le résultat est moyen, mais à l’avantage de faire avancer au moins le personnage de Iago, à défaut de donner de la consistance à Aladdin et Jasmine…