L’action se passe à Londres, pendant la Grande dépression des années 1930, Michael et Jane Banks, que nous avions connus enfants dans Mary Poppins, sont désormais adultes. Michael (Ben Wishaw) vit dans la maison familiale de Cherry Tree Lane (L'allée des Cerisiers) avec ses trois enfants, Annabel (Pixie Davies), John (Nathanael Saleh) et Georgie (Joel Dawson) et leur gouvernante, Ellen (Julie Walters). Michael est veuf depuis peu et la banque, dont son père a été l’un des actionnaires, est sur le point de saisir sa maison. Jane, sa sœur (Emily Mortimer), qui ne vit pas avec eux, fait tout pour l’aider.


Mary Poppins (Emily Blunt), l’énigmatique nounou, équipée de son parapluie à tête de perroquet parlant et de son fourre-tout en tapisserie, réapparaît alors dans leur vie. Grâce à sa magie et avec l’aide de son nouvel ami Jack, l’allumeur de réverbères (Lin-Manuel Miranda), Mary va apporter la solution à tous leurs problèmes… On retrouve certains des personnages emblématiques de Mary Poppins, comme l’amiral Boom qui continue à tirer au canon toutes les heures mais le film introduit aussi de nouveaux personnages pleins de fantaisie, comme la « cousine » de Mary Poppins, l’excentrique Topsy (méconnaissable Meryl Streep)… Dyck Van Dyke, qui jouait le rôle de Bert, l’allumeur de réverbères, compagnon de Mary, dans le premier Mary Poppins, fait une apparition dans le rôle du directeur de la banque. Angela Lansbury, l'inoubliable Miss Fletcher de la série policière télévisée Arabesque, joue le rôle de la vendeuse de ballons.


Mon opinion sur ce film


Je n’étais pas très emballé par un remake du mythique Mary Poppins. J’y suis tout de même allé suite à la lecture de quelques critiques positives et je ne le regrette pas même si certaines scènes m’ont parues superflues et l’ensemble un peu long. Plus qu’un remake, le film présente une vision modernisée assez efficace et sympathique, pas forcément pour les enfants. La scène finale des ballons est la plus réussie. Un regret, ne pas entendre, au moins une fois, le fameux "Superfragilisticexpidélilicieux" devenu une expression-culte du cinéma. A la sortie, on n’a qu’une envie, revoir l’original.

Créée

le 28 déc. 2018

Critique lue 168 fois

Roland Comte

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