Un cœur d'enfant
En cette fin d'année 2018, Disney brûlent leur dernière cartouche en réveillant un mythe dont personne n'aurait jamais crû/demandé le retour. En ne comptant pas le biopic Dans l'Ombre de Mary, ce...
Par
le 20 déc. 2018
41 j'aime
2
Jusqu'aux 5 dernières minutes, je me disais que c'était pas ouf mais correct quand même. C'est joli, les acteurs sont biens, les chansons oubliables mais les chorégraphies pas mal (celle des allumeurs de réverbères notamment) et puis arrive le twist final.
Comment ont-il pu faire ça ? Est-ce qu'ils ont compris le premier film ?
Je spoile.
Vous voyez la chanson "Nourrir les p'tits oiseaux" ? Une des plus belles chansons du film et même de tous les Disney. Et bien les scénaristes ont tout simplement chié dessus !
Vous voyez le passage (qui me faisait peur enfant) où les banquiers veulent voler l'argent de Michael pour le placer, alors que lui veut le donner à la vieille dame qui vend des graines pour les oiseaux ? Et bien les scénaristes donnent raison aux banquiers !
Le film se passe pendant la grande dépression, Michael devenu adulte est comme tout le monde touché par la crise et il est sur le point de perdre la maison familiale s'il ne rembourse pas ses dettes. Il y a une préparation-paiement subtile comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, avec les actions de son père sur le cerf-volant qu'on repère dès le début et qu'on imagine qu'ils vont découvrir au dernier moment. C'est très téléphoné mais ça aurait été mieux.
Donc le coup des actions ne marche pas (je sais plus pourquoi), et il peut finalement rembourser sa dette grâce à ces deux pences qui ont été placés malgré lui à l'époque et ont généré des intérêts ! Les banquiers avaient raison, vive le capitalisme ! Et tout le monde de se réjouir, se féliciter, happy end et tout ça.
Le film est donc en totale contradiction avec le précédent, mais aussi avec lui-même. En effet, pendant tout le film les banquiers sont quand même présentés comme des gens pas très sympas qui saisissent les maisons de londoniens pour s'enrichir. Mais Michael, sais-tu qu'il y a une légère corrélation entre les gens qui perdent leur maison et les banques qui s'enrichissent ? Les intérêts de tes deux pences, c'est pas de la génération monétaire spontanée.
A vomir.
Créée
le 26 juil. 2019
Critique lue 108 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Le Retour de Mary Poppins
En cette fin d'année 2018, Disney brûlent leur dernière cartouche en réveillant un mythe dont personne n'aurait jamais crû/demandé le retour. En ne comptant pas le biopic Dans l'Ombre de Mary, ce...
Par
le 20 déc. 2018
41 j'aime
2
Ce film se veut être une suite de l’oeuvre sortie en 1964, ma critique se fera donc à l’aune de ce que j’ai pu penser et apprécier dans son aîné. Précaution d’usage, je suis extrêmement fan du...
le 29 déc. 2018
24 j'aime
2
J'avais quitté Disney à la sortie d'une séance où il s'était méchamment Cassé la gueule (et une Noisette au passage) dans Quatre Royaumes en mode small teuf. J'attendais donc qu'il termine en beauté...
le 22 déc. 2018
19 j'aime
5
Du même critique
La technologie rend con, les jeunes savent plus écrire sans correcteur automatique... merci Tonton Enki ! Un tel discours était déjà ringard il y a 15 ans. De plus, quand on fait une BD sur la...
le 2 mai 2019
3 j'aime
Jusqu'aux 5 dernières minutes, je me disais que c'était pas ouf mais correct quand même. C'est joli, les acteurs sont biens, les chansons oubliables mais les chorégraphies pas mal (celle des...
le 26 juil. 2019
1 j'aime