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Le Mur de Fer
S'emparant de la Guerre Froide, Alfred Hitchcock se lance dans le Le Rideau Déchiré, où l'on va suivre un destin individuel face à un contexte bien plus grand, celui de l'espionnage au cœur de ce...
le 30 mars 2014
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Il est à la fois dans la veine des films d’espionnage que Hitchcock a tourné la décennie précédente (installation progressive d’un suspense de plus en plus haletant, comme North by Northwest ou L'Homme qui en savait trop - The man who Knew Too Much) avec de beaux acteurs (Newman et Julie Andrews) des décors variés et tres soignés (une séquence dans un musée en rappelle une autre de Vertigo) mais aussi dans la veine des films d’espionnage plus modernes et plus sombres, contemporains de ce film (comme MI5 de Sydney Lumet).
A noter la scene du meurtre de Gromeck, tres longue, insistant sur la difficulté physique de tuer dans un corps à corps (ce qu’il reprendra dans Frenzy avec le meurtre interminable d’une femme par le tueur en série).
Même les moments de comédie sont plus noirs, plus ironiques que drôles, comme les séquences avec la ballerine russe dépitée, car toujours aux aguets et à la recherche de traitres, même sur la scene de l’opéra et sur le pont du bateau arrivé à quai (dans la scene finale).
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il y a 8 jours
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