Cela reste un bon résumé du roman, car celui-ci est extrêmement riche, fouillé avec plusieurs niveaux de lecture. J'ai été surprise car j'avais assez peur de l'audace d'adapter une telle histoire.
Le gros gros problème que j'ai eu est celui du choix de la langue. Franchement Schlöndorff...la pluralité linguistique (les différents niveaux de français, l'invasion progressive de mots allemand et leur quasi non-traduction, les mots hébreu, latins...) était une part fondamentale du roman et tu choisis un anglais d'aéroport !!!
Toi, le fervent défenseur du cinéma d'auteur européen...
Faut arrêter de mettre de l'anglais partout quand ça ne se justifie pas, et non, mettre un film autre qu'en anglais ne le rend pas inaccessible car
1. les sous-titres, ça existe
2. On ne s'adapte pas au confort intellectuel du public, car dans ce cas, on appliquera pour n'importe quelle œuvre et n'importe quelle époque de l'anglais aseptisé et plus rien n'aura de piment.
La variété culturelle est ce qui fait la richesse du cinéma, alors quand l'anglais ne se justifie pas, choisissez d'autres langues !