Le Roi des cons par Alligator
Claude Confortès s'est donné pour rôle dans la vie d'adapter les bédés de Reiser. Mais le talent du premier n'atteint pas les chevilles de celui du second.
A sa décharge, c'est quand même foutrement ardu comme tâche. Y a plus difficile que d'adapter la grossiereté à l'écran. La poésie que fait fleurir Reiser de la fange et du cynisme laisse place à la grossiereté tout court. Voire à la vulgarité.
Paradoxalement, je trouve que Francis Perrin tire son épingle du jeu. Il arrive à distiller quelques élans de douceur, ou d'élégance. Je ne sais pas comment il fait, mais c'est vrai que son personnage parvient à être quelques fois touchant.
C'est à ce jour il me semble, la meilleure adaptation de Reiser. Les autres sont pires.