Sûrement l'un des meilleurs longs-métrage Disney, toutes générations confondues. Il faut admettre que, malgré son plagiat évident du Roi Léo, manga d'Osamu Tezuka datant des années 60, Le Roi Lion possède toutes les caractéristiques idéales pour faire du long-métrage un véritable chef-d'œuvre : une histoire passionnante à la fois triste et drôle, des chansons inoubliables, des personnages atypiques et des gags tout bonnement hilarants. La mise en scène exemplaire de Roger Allers et Rob Minkoff (dont c'est le premier long-métrage) nous fait rapidement oublier que l'on a affaire à un dessin animé.
L'animation fluide et colorée, aux nombreux détails, nous transporte dès cette magnifique aube dans les décors luxuriants de l'Afrique Noire où se mêlent plaines multicolores, déserts arides et forêts tropicales. De nombreux décors pour une aventure shakespearienne bouleversante, celle d'un jeune lion quittant sa patrie après la mort (censément accidentelle) de son père. Comment oublier cette foule de personnages travaillés immédiatement attachants, ces doublages exemplaires, ces chansons entêtantes, ces plans magnifiques inoubliables ou encore ces séquences d'action haletantes ?
Comment retenir ses larmes face à des scènes dramatiques intenses et comment retenir celles où l'on rit aux éclats accompagnés de Timon et Pumba, mangouste et phacochère adepte du Hakuna Matata (ou la philosophie du "No Souci") ? La musique de Hans Zimmer et les chansons composées par Elton John nous enivrent pendant que les somptueuses images nous dépaysent totalement du début à la fin, rejoignant donc un catalogue de qualités rarement vus pour un film d'animation. Ainsi, en omettant le plagiat d'Osamu Tezuka (qu'il faut très vite oublier pour ne pas haïr le film), Le Roi Lion fut, demeure et restera indéniablement une merveille de l'animation.