La révolution n'est pas un diner de gala
Un royaume sous la coupe d'une famille royale autoritaire tombe en décrépitude après la mort du puissant monarque, Mufasa. Bien que le jeune et insouciant prince Simba soit pressenti pour prendre sa suite en tant qu'héritier, celui-ci part en exil dans un camp hippie, ne pouvant supporter la pression. Scar, le frère du roi, responsable du coup d'état, instaure une dictature communiste à l'aide d'une frange d'immigrés exploités et rejetés par la famille royale depuis des générations. Une dictature du prolétariat qui rencontre bien des opposants au sein de la famille royale. Grâce à la force, Scar arrive à imposer la parole du peuple malgré la mauvaise volonté des nantis. De retour d'exil après quelques années passées à fumer de la marijuana avec Jay et Silent Bob, le jeune prince ne trouve pas mieux de se venger en prétextant le droit divin et le droit du sang. L'ancienne cour du roi ne tarde pas à le rejoindre dans sa lutte pour renverser la république nouvelle. Après l'exécution publique de Scar par ceux qui l'avaient propulsé au pouvoir, le royaume redevient le système féodal qu'il a toujours été. Et évidemment le prince se marie avec une jeune fille du même rang, histoire de continuer encore longtemps la suprématie d'une minorité d'élus sur la majorité de la population. Personne ne trouve rien à redire tant qu'on leur offre un peu de bouffe et de l'animation.
Nous trouvons donc malgré ces airs de bluette, la propagande parfaite pour la monarchie absolue de droit divin. Avec les lions en race supérieure ayant droit de vie ou de mort sur le reste de leurs sujets, grâce à l'excuse bien commode d'un hypothétique cycle de la vie. Et évidemment le méchant est communiste. Au moins on sait pour qui roule Disney.