Réalisateur confirmé de films tels que The Mask ou L’effaceur, Chuck Russell nous sort un spin-off de la série des films La Momie réalisée par Stephen Sommers en intégrant dans l’histoire le bodybuildé et monstrueux roi Scorpion, aperçu dans Le retour de la momie, en tant que personnage principal. On apprend plus sur ce dernier et sur ses origines à travers une aventure se classifiant plus dans le genre fantaisy que le fantastique. C’est dans ce film que l’ancien catcheur Dwayne Johnson interprète son premier grand rôle cinématographique. Ce n’est certes pas un grand acteur mais il a la carrure et les muscles qu’il faut pour être notre Arnold Schwarzenegger de notre génération.
Celui-ci maîtrise à la perfection son épée et il se bat plutôt bien pour un mec aussi baraqué que lui. Malgré l'interprétation convaincante de ce dernier, le film a une mauvaise réputation à cause de l'acteur Steven Brand campant un roi Memnon antipathique. Je conçois qu'il n'est pas bon, il est même très chiant à supporter à force de se pendre pour un roi puissant alors qu’il n’est rien. Mais ce n’est pas pourtant qu’il faut dire qu’un film est mauvais à cause de la présence d’un personnage mal joué. Je trouve ce jugement totalement absurde. Ce n’est pas parce qu’un film est mauvais en quelque chose qu’il est mauvais en tout.
Surtout que beaucoup d’éléments compensent ce défaut affligeant comme par exemple la présence de la sensuelle Kelly Hu se glissant dans la peau d’une prophétesse désirable ou également celle de Michael Clarke Duncan nous offre un magnifique combat musclé et massif avec Dwayne à un moment du film, sans omettre des duels à l'épée très bien chorégraphiés, du divertissement bien paramétré, de l’humour léger mais sympathique ainsi qu'une base du fantasy appliquée avec adresse et minutie. Ce long-métrage se regarde comme un Conan réalisé avec la technologique perfectionnée du cinéma de nos jours. Un film fait pour nous faire plaisir comme plein d’autres ayant le même but, avec The Rock (nom porté par l'ancien catcheur sur le ring de catch) assurant totalement dans son rôle de guerrier rude.
Et arrêtez de comparer ce film avec La momie. Apparemment, il en y a plein qui s’attendait à une production de même qualité de réalisation ou reprenant les mêmes caractéristiques du premier film de la série. Le roi Scorpion se déroule pendant une autre époque que celle de La Momie, Chuck Russell ne pouvait donc pas faire une production en reprenant tout ce qui a été fait par Stephen Sommers dans les deux premiers films de la série. C’est navrant de constater que certains cinéphiles doivent toujours trouver quelque chose dans des longs-métrages tels que le Roi Scorpion alors qu’il suffit de les regarder sans se poser de questions pour trouver le divertissement. Et je vous fait remarquer l'utilisation impeccable de musiques rock créant un tout nouveau atmosphère lors des affrontements que celle de la plupart des films du même genre sortis avant. Pour moi, c'est une prouesse techniquement suffisant pour découvrir ce long-métrage sans rien d'attendre quoi que ce soit d'exceptionnel. 7/10
- Fais attention à toi l'Acadien !
- Ne vous en faites pas mademoiselle !
- Oh ! Tu vas me le payer !