L'imposteur.
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On ne se serait pas forcément attendu, quand on n'a vu que les plus célèbres Ray, à lui découvrir cet humour et cette fantaisie, de sorte que l'on appréciera ce petit bonbon dans sa filmographie sans faire croire qu'il a l'ampleur de ses merveilles, mais sans nier son agrément, avec quelques facéties de composition et d'écriture tout à fait spirituelles, malgré une résolution un peu expédiée vu l'opportunisme dont le Tartuffe avait pu faire preuve jusque-là - 15 ans plus tard, Le Dieu éléphant aura le charme de cette légèreté dans une forme plus ample, pas forcément beaucoup plus majeure, mais il est plaisant d'en voir la préparation et de déguster ici déjà la variété tonale du travail du réalisateur.
6,25/10
Créée
le 13 déc. 2023
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