L'imposteur.
Homme, accompagné de ses assistants, est déguisé en sadhu, une divinité hindoue, et abuse ainsi de la crédulité des gens en échange de mets. Si Le Saint dure à peine une heure, c'est parce que lors...
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le 2 mars 2022
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La question de la foi est primordiale au sein du cinéma de Satyajit Ray, amenant les plus fragiles à croire aux illusions pourtant perdues d'avance (Le salon de musique) ou à mettre tous ses espoirs en une créature humaine à la sagesse confondante (Devi). Le Saint est un film à part dans la filmographie du réalisateur bengali, comme une petite comédie noire sur l'imposture d'un faux bouddhiste.
La durée du film avoisinant les soixante minutes, Ray déploie toutes ses grandes qualités de conteur, passant de l'ellipse au flash-back jusqu'à l'utilisation pertinente du montage alterné qui en l'espace d'une minute, clôture le film avec ironie. Curieusement lumineux, le Saint rend au nouvel homme indien (cherchant à trouver son indépendance financière, l'économie fermée du pays continuait sa route) sa plus grande qualité et faiblesse : sa lucidité pour se sortir de tout dilemme amoureux, professionnel.
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le 22 févr. 2022
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