Un western un peu atypique. Dans le salaire de la peur, on a pas d’attaques de diligence, pas de shérif incorruptible à la poursuite de hors la lois, pas d’attaques de train, pas de convois attaqués par les indiens et tous ces clichés que l’on retrouve habituellement dans le western hollywoodien des années 50. Je le qualifierai de western psychologique ou l’on voit l’influence néfaste d’un patriarche à la tête d’un ranch sur ses deux fils. Le premier persuadé d’être dans son bon droit voir d’être le droit tout cour va tout simplement pourrir la vie de ses deux rejetons, un personnage que l’on qualifierai de toxique aujourd’hui. Le film aborde une multitude de sujet pour les seulement une heure trente qu’il dure. Il n’est pas exempt de défauts certes. Ce qui m’a le plus interpellé c’est l’actrice qui est censé joué l’indienne pour laquelle il faut beaucoup d’imagination pour l’accepter. Mais l’ensemble reste assez réussis, les décors sont bien réalisés et bien utilisés, la grande scène avec la traversée de chevaux est très belle. On navigue entre film de procès, drame familiale, action, évocation d’un pays qui se construit sur la spoliation le tout sur un fond de western.