Le rédempteur
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La maitrise formelle et les expérimentations en tout genres (jeu sur la lumière et les ombres, une ouverture en négatif, courts flashback) s'intègrent bien à la psychologie en plaçant ses séquences dans des décors assez originaux parfaitement bien filmés qui crée un sentiment d'oppression (une station d'épuration ; une casse de voiture ; une centrale électrique...).
Mais la grosse qualité du film vient de ses personnages d'écorchés vifs et de loosers pathétiques, à commencer par celui de Tetsuya Nakadai (excellent), véritable fantôme qui semble subir l'action sur les 2 tiers du film avant de vouloir s'offrir une rédemption en s'occupant d'une orpheline. L'émotion qui se crée de ce duo est palpable à chaque plans. Et puis vu que les nombreux seconds rôles sont tout aussi bien écrit et attachant, on pardonne la trame finalement très linéaire.
Bref un polar désespéré, ironique et poétique qui se rapproche bien plus de Apportez moi la tête d'Alfredo garcia que les Yakusa-eiga à la Fukasaku.
Un de mes Gosha préféré (bon ok, je suis loin d'avoir tous vu)
Créée
le 3 févr. 2017
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