Comme souvent avec Fassbinder, les images sont magnifiques. Ici, le noir et le blanc, soulignés par le personnage de Voss dans les premières scènes, viennent sublimer et troubler le propos. L'utilisation du blanc - que ce soit le blanc des murs, le teint de l'héroïne - pour représenter la laideur, le mal, la menace, amène les spectateur·ice·s à questionner tout ce qui se joue devant elleux.
Les thématiques : le pardon, la collaboration, la place de l'art, l'addiction, l'argent, l'obsession et le suicide. Tout s'enchaine dans un format pourtant pas si long, avec aisance et facilité.
Un très beau film, qui reste dans la rétine.