Le seigneur du monde perdu !

Aprés une Guerre des Mondes dont je n’ai pas pu vous parler, Asylum creuse le sillon du Mockbuster avec ce King of the Lost World assez fameux !

Un crash en Amazonie et voilà les survivants qui votn devoir affronter des grosses bêbêtes dans une environnement déjà dangereux de base…

Qu’est-ce qu’un Mockbuster (aussi appelé Rip-off) ? C’est un film à petit budget qui profite du de la sortie cinéma d’un Blockbuster pour en copier le pitch, le nom, et souvent l’affiche, et s’arrange pour sortir en même temps. Le public peut alors se tromper et, croyant acquérir en vidéo une des derniére sorties ciné, se retrouve avec un truc à peine regardable. Si tout cela ressemble à de l’arnaque, l’argent perdu par les gros studios avec ces pratiques est tellement faible qu’ils ne perdent pas leur temps à attaquer les producteurs de ces films. Le public naïf peut donc continuer à se faire joyeusement arnaquer (même si Asylum affirme qu’il s’agit d’une vraie demande de celui-ci)

Ici, c’est King Kong qui fait les frais du studio. Reprenant plus ou moins le pitch avec Grosse Bêbetes et catastrophe, et Gorille géant, le film est une aventure en bois, avec des effets visuels dégueulasses tous bazardés en fin de film, un casting à la rue (avec pourtant Bruce Boxleitner, alias Tron), et une bande son aux fraises. Le pire c’est que le rythme est lent et l’aspect téléfilm se ressent tellement qu’on reste affligé devant des péripéties et dialogues téléphonés. Encore un beau ratage… sans coeur…