Candaulisme
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J'adore Philippe Garrel, même ses films les plus modestes, donc j'ai tendance à accueillir chaque nouvel opus avec bienveillance, mais il faut bien reconnaitre que celui-ci fait partie de ses plus faibles. C'est essentiellement à cause du scénario qui n'a de scénario qu'un squelette, enfilade de clichés garreliens ou de situations improbables, de personnages qui réagissent d'une manière impensable dans la vie. Pourtant ce scénario a été écrit par Garrel, Jean-Claude Carrière et Arlette Langmann, comme c'est leur habitude depuis un moment, mais ici on a l'impression que Garrel s'est dépêché de tourner la V1 du scénar avant même une première relecture. Le résultat fait que ça tombe souvent à plat, sans parler de quelques remarques de mauvais goût (celle sur la prostitution au secours), de situations improbables (le trio, le fait qu'il n'ouvre pas à son père, qu'il jette Djamila immédiatement après son refus de s'offrir le premier soir) et de scènes franchement gênantes (la danse en boite de nuit, l'altercation avec les loubards...) Garrel vit en dehors du monde moderne (quasiment pas de portable, personne dans Paris, des rencontres hasardeuses qui se font encore plus facilement que dans le dernier Mouret), on a pris l'habitude, on l'aime ainsi, mais ce qui devient gênant c'est que là il commence à vivre en dehors du cinéma, se fichant de plus en plus de règles de bases qui vont nous faire entrer dans son film. Bon, je suis dur, mais j'ai quand même aimé le film, enfin, j'en ai aimé plein de chose, sa mise en scène est toujours aussi épurée et élégante, sa photographie, même sans Lubtchansky, magnifique, et ses acteurs sont vraiment bien, surtout André Wilms bien sûr, bouleversant dans le rôle du père, et l'on sait combien la figure du père est capitale dans le cinéma de Garrel.
Créée
le 23 oct. 2020
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