Le Sens de la Fête est une comédie dramtique française réalisée par Olivier Nakache et Eric Toledano, le duo derrière « Intouchables ». C’est l’histoire de Max, traiteur au crépuscule de sa vie professionnelle et maritale, qui va organiser un dernier mariage avant de revendre son affaire. Il est entouré de sa fidèle bande dont la sanguine Adèle, le bras droit qui n’a pas sa langue dans sa poche, le grossier Guy, son ami de toujours, photographe anti-portbales,le coureur Etienne, alias James, qui dans la musique préfère les groupies aux groupes ou Julien, le beau-frère vaguement hippie et maniaque de la grammaire.
Alors que le mariage s’annonçait comme une cérémonie sans encombre malgré les exigences singulières des futurs mariés, telles que déguiser tous les serveurs en laquais ou d’avoir une playlist composée de tubes d’avant-guerre, la situation va se gâter lorsque le dernier serveur venu, pour charger son portable, va débrancher la prise du congélateur où se trouve la viande, la faisant dauber. De péripéties médiocres en péripéties pathétiques-avec la participation très très active de Jean Paul Rouve notons-le-Max va finir par exploser et tout envoyer balader, laissant son équipe au beau milieu de la soirée. Evidemment, le film ne pouvant pas se terminer sur cet accès de colère, le salut va venir d’ailleurs, voire de loin car ce sont les cuisiniers sri lankais, employés de Max, qui parviendront à redonner le sourire à toutes les personnes présentes, y compris à Max, à tel point qu’il prendra la décision de repousser la revente de son affaire et que tout le monde aura vécu un wk compliqué mais mémorable.
En réalité, le film n’est qu’un prétexte pour une bande de potes de se relancer au cinéma en capitalisant sur le duo Nakache Toledano. Que ce soit Lellouche ou Rouve, on sent bien qu’il n y a aucun effort dans l’interprétation, ce sont des rôles légers et tellement peu crédibles qu’ils sont bien incapables de nous faire rire. On peut tout de même saluer la présence de relativement nouveaux et jeunes visages au cinéma en la personne d’Alban Ivanov et Eye Haidara bien que les personnages incarnés soient ca-ri-ca-tu-raux au possible. Enfin, en ce qui concerne Bacri, même si on peut lui reprocher un rôle comme souvent taillé pour lui, sa présence à l’écran relève le niveau du film, il n’a rien perdu de sa densité, tout comme Vincent Lavernhe, très convaincant dans le rôle du mari BCBG tête à claques. Bref, quelques satisfactions individuelles trop faibles pour compenser trop de scènes bâclées.
Je ne recommande pas.