Le septième voyage de Sinbad (1958)

Il s'agit d'un film fantastique en couleur qui s'inspire des comptes des milles et une nuits. Le film démarre sur les chapeaux de roue avec la rencontre de Sinbad et des Cyclopes ... Le rythme est donné et il restera soutenu pendant une heure et demi. Le ton est également donné par les effets spéciaux avec une représentation originale et assez impressionnante des cyclopes. De retour à Bagdad, Sinbad doit épouser la princesse Parisa mais celle-ci est victime d'un sortilège qui a réduit fortement sa taille. Sinbad est contraint de retourner sur l’île des cyclopes pour trouver une coquille d'oiseau géant, seul remède qui permettrait à Parisa de retrouver sa taille. Il y a beaucoup deffets spéciaux avec un joli bestiaire : cyclopes, dragon, oiseau géant ... Certaines scènes sont vraiment étonnantes : la danse du serpent, le combat à l'épée contre le squelette par exemple. On retrouve aussi un génie qui ne sort de sa lampe magique que lorsque l'on prononce une phrase. C'est bien fait même si c'est un peu naïf. Les couleurs sont vives, soutenues. Cela ne fait pas très naturel mais cela renforce le coté conte merveilleux. On est dans un autre monde ! L'interprétation est assez bonne, un peu théâtrale tout de même. Kerwin Mathews interprète un pétillant et dynamique Sinbad. Mais c'est surtout Tarin Thatcher qui attire l'attention dans son interprétation du méchant magicien. Bref un film très divertissant qui se regarde avec beaucoup de plaisir.