Le Serpent blanc par Betsuni
Sachant qu'il s'agit là du premier film d'animation japonais en couleur datant de 1958, je dois dire que la réalisation globale reste bluffant pour aujourd'hui même après plus de 53 ans et demi à sa sortie initiale.
L'histoire, inspiré d'un conte chinois, se base sur une simple histoire à l'eau de rose entre un jeune homme qui sera banni et exilé, accusé d'avoir voler les joyaux de la Majesté et une fille-serpent dont celle-ci sera chassée par un bonze qui croira qu'elle est un mauvais esprit et qui lui veut du mal alors que tout ce qu'elle souhaite, c'est de lui prouver son amour. Par la suite, les deux animaux domestique du jeune garçon, Panda le panda et Mimi le panda roux, vont tenter de retrouver leur maître et vont rencontrer durant leur périple des voyous, comme eux des animaux, qui deviendront leur compagnon de route.
Ma foi, on voit la forte influence sur les productions Walt Disney niveau mise en scène et rien que pour les scènes musicales au début du film. Durant les 3/4 du film, le dialogue est quasiment absent, la lenteur se met en place et les têtes blondes risqueront de s'ennuyer. Or, ça reste accessible autant pour les petits que pour les grands. Toutefois le film est mis en valeur par sa réalisation magistrale et exemplaire.
Je pense que si vous êtes friand de bons vieux Walt Disney et que vous avez adoré Le Roi et l'Oiseau de Paul GRIMAULT, vous aimerez Le Serpent Blanc. Un classique de l'animation.