Si on vous dit que le pitch est idiot, répondez que l'idée n'est pas nouvelle et a été piqué à Diderot qui en 1748 dans les "Bijoux indiscrets" imaginait déjà des sexes qui parlent. Le film à sa sortie connut une certaine notoriété puisque des personnalités aussi différentes qu'Edgar Faure ou Eugène Ionesco sont allés le voir et l'ont apprécié. Notons aussi que le film est très bien construit, pornographique, certes, mais également très érotique (on sent que ce intéresse le réalisateur ce sont les formes et les seins de ces dames et là il fait dire qu'on est gâté (Pénélope Lamour, Béatrice Harnois, Ellen Earl). Alors au final, un film avec un sujet complètement barré, amusant et offrant son lot de belles images coquines, on aurait bien tort d'aller le bouder. Attention : il existe deux versions de ce film dont une intégrale, mais celle de BAC Films est amputée des scènes hard, ce qui donne un résultat étrange, (imaginez un film de karaté sans combat !) La note ne vaut donc que pour la version complète.