J'ai pour habitude de lire un livre, avant de voir le film. Pourtant, pour ce film, sorti le 3 décembre 1986, j'ai fait une exception, je suis allé voir le film avant de découvrir le très beau livre de Andrée Chédid.
Je n'avais eu aucun mal à me plonger dans cette Alexandrie de 1947 où sévissait une épidémie de cholera. La population est très pauvre. Certains habitants n'hésitent pas à dénoncer les victimes de cette épidémie moyennant une somme d'argent.
Ce lien très fort qui unissait cette grand-mère à son petit fils m'avait bouleversé, d'autant plus que j'avais découvert Dalida, loin des paillettes et des strass, mais qui avait, selon moi, réussi à casser la baraque, par sa performance de tragédienne.
Bouleversante cette grand-mère qui a oublie d être femme pour cet enfant qui n' a pas eu le temps de voir la mer."Il a fait nuit sur ses paupières avant que le bateau n'arrive";" Le sixième jour tout s'est arrêté, quand le soleil s'est levé" comme chante Dalida dans la chanson inspirée du film (mais pas dans la bande originale).