Après un premier long-métrage sympathique et une suite que je préférerais oublier (sauf pour Anastasie qui trouve l'amour). C'est alors qu'apparaît ce troisième long-métrage en tant qu'autre suite Disney de l'histoire de Cendrillon. Les suites Disney n'ont jamais eu beaucoup de succès et d'intérêt, cette énième suite en est la preuve. On ne va pas se mentir, il est mieux que "Cendrillon 2" mais ça ne veut pas dire que c'est une bonne suite pour autant.
Personnages: Cendrillon (Laura Blanc) est une ancienne princesse qui a tout perdu à cause de cette histoire mais qui est déterminée à retrouver le prince pour pouvoir être heureuse et vivre son rêve. C'est une princesse toujours aussi attachante qu'on a envie de soutenir et de voir réussir.
Jac-Jac (Emmanuel Jacomy) et Gus (Jacques Frantz) sont des souris amies de Cendrillon qui font de leur mieux pour aider celle-ci à accomplir son objectif. Ce sont toujours des mascottes attachantes qui savent se rendre utiles lorsqu'elle a besoin d'aide.
Le prince (Damien Boisseau) est un homme très amoureux qui cherche à retrouver la femme dont il est tombé amoureux lors de la soirée du bal. C'est un personnage attachant et qu'on comprend quand on se met à sa place, surtout qu'il est plus développé comme un personnage plutôt que comme stéréotype de l'homme parfait que les femmes souhaitent.
Le roi (Roger Carel) est un homme de savoir en amour qui cherche à aider son entourage à être honnête avec soi-même, surtout en amour. Il est un peu comme le Cupidon de ce long-métrage et c'est un personnage appréciable qui fait de son mieux pour aider, surtout de son expérience avec sa reine, il est plus touchant que dans le premier opus.
Anastasie (Barbara Tissier) est une jeune fille qui rêve de se marier à un prince pour avoir beaucoup d'argent et être heureuse grâce à ça. C'est un personnage qu'on comprend quand on se met à sa place mais qui devient de plus en plus attachante en comprenant ce qui rend réellement heureux en amour. Ça fait plaisir de voir qu'elle est devenue attachante dans cet opus.
Marraine la bonne fée est assez absente du long-métrage mais je ne vois pas le problème. C'était une Deus Ex Machina dans le premier opus, et là, c'est juste parce qu'elle se fait voler sa baguette donc elle sert à faire démarrer l'histoire.
Lucifer n'est pas très utile mais il représente la mascotte des méchantes qui s'oppose à celles des gentils donc ça suffit. Et puis, il fait ce qu'il a toujours fait, s'en prendre aux souris.
Méchantes: La marâtre (Anne Jolivet) cherche à se venger de Cendrillon qui a une vie parfaite au château alors qu'elle a du mal à gérer sa maison avec ses filles dont elle fait ce qu'il faut pour les rendre pleinement heureuses. C'est une méchante toujours aussi sadique et intelligente que dans le premier opus. Et puis, ça fait plaisir de ne pas avoir une nouvelle méchante qui n'arriverait pas à nous convaincre.
Javotte (Dominique Vallée) est la deuxième fille de la marâtre et cherche à devenir riche parce qu'elle est persuadée qu'il n'y a que l'argent qui fait le bonheur. Elle n'est pas très utile au long-métrage mais elle aide à montrer la deuxième chose qui ne rend pas réellement heureux quand on y réfléchit.
Histoire: Anastasie a récupéré la baguette magique de Marraine la bonne fée et la donne à sa mère, celle-ci va utiliser la magie afin de se venger de Cendrillon et de donner à leurs filles ce qu'elles souhaitent depuis longtemps. C'est une histoire intéressante qui donne envie de savoir comment elle va s'y prendre pour se venger.
Messages: On retrouve le message du 2, il faut rester soi-même pour pouvoir être sincèrement aimer par quelqu'un. Cependant, on a aussi un autre message qui nous dit que le véritable amour ne peut pas être gâché quand il est réellement sincère. Ce sont des beaux messages que les enfants retiendront de ce long-métrage.
Introduction: Commencer le long-métrage en nous résumant ce qui s'est passé dans le premier opus et en nous présentant les personnages et leurs personnalités est une bonne introduction qui nous permet de réapprendre à connaitre nos personnages du premier opus, ou à les découvrir si vous ne les connaissez pas.
Symbolisme: Il est assez léger avec le coquillage qui est offert à Anastasie mais c'est du symbolisme qui fonctionne et qui arrive à raconter quelque chose. Ici, le coquillage est une chance pour Anastasie de connaître l'amour qu'elle cherche, la chance de pouvoir le trouver un jour, et ça marche.
Mise en scène: Elle est plutôt bonne en général, on arrive à comprendre certaines choses ou a renforcer certaines situations par la mise en scène. Enfin, ça reste de la bonne mise en scène avec ce long-métrage. J'aime surtout le changement de couleur de la magie en fonction du propriétaire.
Thèmes instrumentaux: Je ne suis pas très fan des chansons chantées mais j'admets que les thèmes instrumentaux sont vraiment beaux. Non seulement ce sont des bonnes musiques mais ce sont aussi des musiques qui arrivent à raconter ce qui se passe à l'image, c'est du bon.
Animation: Heureusement que les progrès techniques nous permettent d'avoir une animation de bien meilleure qualité avec le temps. Sincèrement, les dessins sont beaux et les mouvements des personnages sont bien fluides. Bref, on a une belle animation de qualité.
VF: Elle est toujours de bonne qualité, tous les comédiens et comédiennes de doublage qui s'investissent dans leurs personnages et ont des voix qui collent à celles-ci. Bref, on a de quoi être satisfait de la VF de ce long-métrage.
Fin: Une fin méritée après tout ce qu'ont traversé Cendrillon et ses amis. On est même heureux pour Anastasie quand on voit cette fin, c'est une belle fin de conte de fée pour un film d'animation pour les enfants.
Références: Il faut admettre qu'il y a de bonnes références dans ce long-métrage, que ce soit par rapport au premier film ou à d'autres films avec des plans assez similaires mais rien de grave pour autant.
Décors: Ce sont des beaux décors de bonne qualité, on sent que les différents lieux ont été travaillés sur les décors et ça fait plaisir à voir.
Intelligence: Alors, je veux bien que le prince ne puisse pas faire de portrait robot pour qu'on puisse la retrouver mais, je suis un peu choqué par rapport à al marâtre. Elle sait que le prince a dansé avec Cendrillon et qu'il connait son visage et c'est seulement après l'entretien avec celui-ci (et qu'il dise que ce n'est pas la femme qu'il recherche) qu'elle utilise la baguette magique pour lui faire perdre la mémoire. Si elle avait été intelligente, elle l'aurait fait plus tôt ou elle aurait fait en sorte qu'Anastasie ressemble à Cendrillon. Enfin, ce n'est pas un drame mais c'est dommage parce que ça montre que les personnages sont un peu lents.
Incohérence: Même si je n'aime pas Cendrillon 2, j'aimais beaucoup le fait qu'Anastasie tombe amoureuse d'un boulanger, mais là ça a été totalement oublié. Après, on peut penser qu'ils ont pu rompre mais, vu comment était déterminée Anastasie pour être avec lui au point de se rebeller contre sa mère, j'ai du mal à croire que leur histoire a pu mal finir. A mon avis, ils ont fait comme si le deuxième film n'avait jamais existé, ce qui n'est pas une mauvaise idée mais j'aurais aimé qu'ils gardent la nouvelle Anastasie et son boulanger moi.
Régression: C'est assez soûlant de voir qu'Anastasie a régressé depuis le deuxième opus, ils l'ont rendu à nouveau gamine qui rêve d'un prince riche. J'aurais compris ce régressement si ce troisième opus se passait avant le 2 mais ce n'est pas possible vu comment a se termine pour Anastasie. Même si c'était une régression nécessaire pour le développement d'Anastasie dans ce long-métrage, j'aurais préféré qu'on évite ce régressement ou qu'on nous dise ce qui s'est passé avec le boulanger.
Règles: Alors, lorsque le prince regarde Cendrillon dans les yeux, la magie agit pour lui faire oublier cet amour. Pourquoi pas mais alors, pourquoi la magie n'agit-elle pas aussi lorsque Cendrillon lui touche la main ? Les règles de la magie doivent être cohérentes à la base et ce n'est pas le cas ici, c'est dommage. Certes, ce n'est qu'un détail mais c'est important pour moi.
Chansons: Hormis la première chanson et la petite d'Anastasie que je trouve assez jolies, je ne suis pas un fan des chansons de ce long-métrage. En vérité, ce sont des chansons avec de belles paroles mais ce ne sont pas des chansons qui resteront dans ma mémoire à l'avenir. Même si j'admets qu'ils ont essayé de faire des belles chansons.
Souris: Je veux bien que Jac-Jac et Gus soient encore là mais, où sont passées les autres souris ? Il y avait beaucoup plus de souris à la base dans le premier opus alors où sont-elles passées ? Qu'elles n'accompagnent pas Jac-Jac et Gus ne me dérangent pas mais j'aurais aimé savoir ce qu'elles sont devenues quand même.
Rapide: Cendrillon n'avait pas mis ce temps là pour descendre dans ce long-métrage. Je veux bien que ça soit en raccord mais il aurait fallu que le long-métrage respecte le temps qu'a mis Cendrillon avant de descendre. Normalement, elle n'aurait pas du les voir partir car elle n'aurait pas du descendre à temps.
Psychopathe: Je ne veux pas faire ma mauvaise foi mais en faisant un arrêt sur image sur la tête d'Anastasie lors de sa demande en mariage, on a l'impression de voir une psychopathie qui a hâte de tuer l'enfant qu'elle regarde, ce n'est pas très rassurant de voir ça, elle fait peur à ce moment là, au secours.
Faux-raccord: Dis donc, il y a beaucoup de personnages qui arrivent à chanter sans bouger les lèvres, comme Cendrillon et Jac-Jac lorsqu'ils chantent pour la première fois. Certes, ce ne sont pas des faux-raccords importants mais ça reste des faux-raccords remarqués quand on fait attention.
Prudence (Josiane Pinson): J'aimais bien Prudence dans le deuxième opus parce qu'elle avait un rôle à jouer par rapport à Cendrillon mais là elle n'a aucun intérêt dans ce long-métrage. Enfin, elle essaye de nous faire rire avec ses quelques gags mais ça ne marche pas, donc elle reste inutile.
Suite: C'est simple, si vous n'avez pas vu le premier opus de "Cendrillon", vous ne comprendrez pas cette suite. Si je n'avais pas vu le premier long-métrage de Cendrillon, j'aurais eu beaucoup de mal à comprendre cette suite, malgré un résumé de Cendrillon qui fonctionne au début.
Recyclage: On est d'accord pour dire que la chambre où sont logés les filles dans le château est un décor recyclé de chez elles ? Je veux bien que les décors soient à la mode et qu'on le retrouve au château comme chez les méchantes mais ça reste du recyclage dans ce cas précis.
Humour: Aucune blague de ce long-métrage n'a réussi à me faire rire ou à me faire sourire. Sincèrement, je pense que l'humour se voulait beaucoup plus enfantin que les autres, et aussi un peu forcé, mais ça ne veut pas dire que ça réussit forcément à nous faire rire.
Longueur: C'est fou ce que ce long-métrage traîne avec des gags pas drôles et inutiles. Il y a peu de scènes inutiles mais on sent que ces quelques scènes inutiles ne sont là que pour faire traîner un petit peu le long-métrage.
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Formule: Normalement, il faut prononcer la formule magique pour que la magie opère mais on voit la magie être utilisée sans avoir à prononcer la formule parfois. Je pense que ça marche un peu comme Harry Potter, qu'on a plus besoin de prononcer la formule mais juste à la penser et a agiter la baguette. Dans tous les cas, ce n'est pas très grave mais j'admets que ça peut faire bizarre de voir ça si on ne connaît pas Harry Potter et ses règles, même si ils ne sont pas du même univers.
Compréhension: Cendrillon comprend les souris parce qu'elle leur parle depuis des années et la marraine les comprend parce qu'elle est magique. Donc, le prince a du se contenter des mouvements des souris pour comprendre ce qu'elles essayaient de dire. Sinon, c'est qu'elles parlent humain et que tout le monde peut les comprendre mais c'est difficile à dire.
Scène cachée: La petite scène cachée dans le générique où on voit la marâtre et Javotte qui sont changées en tenue de servante est une petite scène sympathique où elles obtiennent la punition qu'elles méritent, surtout qu'elles préfèrent avoir des domestiques plutôt que de faire les tâches ménagères.
Taille: Purée, même en étant plus petit que les souris, Lucifer arrive à mettre la misère aux souris, il est vraiment balèze ce chat. Comme quoi, c'est vraiment le diable en personne qui l'habite pour continuer à battre les souris en étant réduit à une petite taille.
Reconnaissance: Attendez, si le prince connait le visage de Cendrillon, pourquoi n'a t-il pas donné les détails au duc lorsqu'il était à la recherche de Cendrillon ? Ça ne coûtait rien de dire qu'elle était aussi blonde avec des yeux de tel couleur.
Au final, c'est une suite Disney moyenne qui s'en sort mieux que son prédécesseur mais qui n'est pas géniale pour autant. J'admets que j'apprécie l'histoire, les personnages, les thèmes instrumentaux et le fait qu'Anastasie devienne plus attachante mais ça ne cache pas l'humour raté, les petites longueurs inutiles (avec des gags), la régression d'Anastasie par rapport aux 2 et les quelques faux-raccords et incohérences présentes. Bref, c'est encore une suite Disney que je n'apprécie pas beaucoup mais qui me fait passer un léger meilleur moment que devant le 2. Mais bon, je ne pense pas que ce long-métrage vaille vraiment la peine d'être regardé.