En grand fan de De Oliveira je me réjouissais de découvrir enfin l'un des derniers grands classiques du maitre que je n'avais pas encore vu, à savoir son adaptation-fleuve de la pièce de Paul Claudel, d'une durée de plus de 7 heures, et qui lui avait valu une belle récompense à Venise. Hélas j'ai vite déchanté. Plutôt que de parler d'un film, nous sommes ici face à un mix entre du théâtre et de la télé, et de Oliveira nous offre un interminable pensum de plus de 7 heures qui est sans doute ce qu'il a fait de plus caricatural et de plus mauvais. Triste, mais au moins je l'ai vu.