Je découvre ce film de Philip Dunne, dont la filmo ne m'a jusqu'à présent pas véritablement convaincu.
Centré sur les pérégrinations durant la Seconde guerre mondiale de 3 marines (Jeffrey Hunter, tjs très bien en sergent, Bradford Dillman en fils de famille tourmenté et Robert Wagner un peu trop nerveux), issus de milieux très différents.
On les croise de avant, pdt et après la guerre et on suit leurs interactions (ou pas) avec leur environnement, leurs jolies nanas (un peu en deçà) et tout et tout.
D'un coté c'est très léger (enfin c'est pas Voyage au bout de l'enfer), mais nous sommes en 1958 et même si le happy end est de rigueur, les Marines ne chargent pas en exterminant les Japonais à la Kill Bill en dégoupillant les grenades avec leurs dents. Quelques interrogations pointent (la peur, l'utilité du truc) rapidement estompées par le Semper Fi et la continuité.
Pour les archéologues des films de guerre de l'époque, il présente une certaine originalité (genre c'est pas la patrouille infernale) et peut donner envie d'aller plus loin (et dans un N&B plus en corrélation avec le sujet) chez Aldrich.