Mélodra…mathématiques

Je ne pensais pas autant aimer un film qui a pour sujet principal la recherche scientifique et c’est d’ailleurs ce sujet, peu abordé au cinéma, qui m’a intriguée.

L’histoire est prenante, du point de vue dramatique d’abord avec la résolution de ce problème et l’enjeu qu’il a pour Marguerite mais également vis-à-vis de tout ce cheminement psychologique : la suivre dans son expression de soi, en tant que jeune femme notamment, ainsi que dans ses doutes rend son personnage touchant.

L’expression de la passion obsessionnelle que Marguerite éprouve est aussi poignante et admirative : elle va jusqu’à rendre fragile ses relations avec sa mère, sa coloc Noé et même son collègue Lucas, pourtant lui aussi passionné par la même chose.

Incorporer une romance entre Lucas et Marguerite, entre collègues dans ce monde de la recherche et des sciences, vient ajouter de la douceur et de la poésie à cet univers qui est pour l’imaginaire collectif sérieux, rigide voire austère.

Enfin, il est important de relever une superbe photographie qui vient embellir cette trame : des images qui oscillent entre une vive lumière et des couleurs vibrantes dans les moments de vie et de joie, et des lumières tamisées voire l’obscurité totale dans les moments de doutes et de réflexions.