J’ai trouvé le film chiant et problématique.
Le film est un espèce de rise and fall mais sans fall. Le film se finit quand le personnage est à son apogée. Cela me pose problème car c'est un message qui prône la société capitaliste, qui dit « pour être le plus fort et le plus puissant tu dois faire des saloperie et jamais tu en subiras les conséquences » contrairement aux de films de De Palma ou de Scorsese qui fait chuter les personnes car « ils payent » leurs saloperies et pas dans ce film. En plus c’est complètement cliché du mec qui devient celui qui méprisait au début mais quand même il a un coeur, il fait pas pareil que ses anciens patrons.
Stop ! C’est nul à chier comme message. C’est qui peut être potentiellement intéressant c’est comment il monte socialement et comment il devient grand et puissant, mais c’est rushé et indigeste comme pas possible à la fin du film. SPOIL : La scène où il tue son maitre devrait arriver au bout de 20 minutes, qui aurait donner un film plus intéressant, et pas 1h30. Puis qu’est-ce qu’on s’emmerde, il n’y a rien qui se passe en faite, c’est fou, la réalisation est très paresseuse.
Puis, sérieusement « ceux qui ont des gros ventre.... » cette phrase est nul à chier. Contrairement à Parasite justement où, c’est extrêmement fin, bien mis en scène et la réalisation parle à travers les personnages. Là tout est avec des gros sabots, pas subtil et on est obligé de mettre une voix off pour nous expliquer le film et les sentiments des personnages car on réalise mal et c’est pas très bien joué.
C’est l’anti parasite, qui tombe dans les clichés comme pas possible, une réalisation vraiment abominable et surtout un message de fin qui prône la société capitaliste.
Un dernier mots de fin : le réalisateur étant un américain, on sent qu’il n’a aucun point de vue sur l'Inde, qu’il ne la connait pas, ne sais pas la filmer ou la mettre en scène. Regarder les films indiens, vous allez voir la différence entre quelqu’un qui vient de l’Inde et sais la filmer et un yes man qui ne comprend que dalle à l’Inde. Exemple : les lieux et décors ne sont pas du tout marquant ou remarquable. Son village ? On sais que dalle. Les domiciles des riches ? À peine remarquable et osef. New Delhi ? Quasiment pas filmé alors qu’on y passe au total 1h40. Contrairement au film de bong joon-ho où la maison des riches m’a traumatisé et je me souviens encore de cette maison par coeur (bien aidé par la réalisation), l’appartement des pauvres pareil. Dans ce film, le mec est pauvre car il dort sur le sol. « Waouh, quelle idée original et neuve »
Bref, c'est vraiment de la merde et passé votre chemin.