Tout d'abord je n'ai pas lu le roman récompensé de l’écrivain indien Aravind Adiga, The white tiger donc je ne pourrais pas faire de comparaison.
Le film dresse un portrait réaliste et désabusé d’une Inde contemporaine tiraillée par la survivance de la mentalité millénaire issue du système des castes dans l’Inde républicaine, le choc de la société traditionnelle et du modèle capitaliste, la coexistence de religions et superstitions diverses.
En suivant un seul destin et un point de vue d’un jeune homme appelé Balram, remarquablement interprété par l’acteur Adarsh Gourav. Issu d’un milieu modeste et très humble, il parvient à se faire embaucher comme chauffeur car il est du même village d'origine que son client.
Le point de bascule, présenté dès le prologue, est un accident de voiture qui renverse un enfant, alors que Balram est assis à l’arrière du véhicule, sa maîtresse américaine ayant décidé de prendre le volant en état d’ébriété.
Se voyant contraint d’assumer la responsabilité de l’homicide, qu’il accepte en raison de sa servitude volontaire. S'enssuit une révolte de Balram pour lutter contre l'injustice.
Si l'action se déroule en Inde, on a l'impression que la production est américaine dans le genre "Slumdog Millionaire" qui en est l'exemple le plus fameux. Sorti en 2008, adapté d'un roman de Vikas Swarup, réalisé par le Britannique Danny Doyle, ce film a connu un succès mondial mérité : huit Oscars (dont celui du meilleur film et du meilleur réalisateur), sept "Bafta", quatre Golden Globes - et le César du meilleur film étranger. "Le Tigre blanc" marche sur ses traces.
Le réalisme des scènes de rue , ou des scènes à la campagne rurale sont d'un réalisme étonnant , pas de figurants, On a rarement vu l'Inde sous sa face cachée, on est bien loin des films Bollywoodiens .
Un film fort intéressant
Note : 7/10