Naydenov, agenouillé face aux Tanks calcinés... Il se lève, par deux Camarades Supérieurs

Naydenov : le Tigre Blanc...

Camarade Colonel : Quoi, le Tigre Blanc ?

Naydenov : Il n'a pas coulé. Il est là-bas...

Chericov : Comment ? Il a survolé le marais en déployant ses ailes ?

Camarade Colonel : Attends, Sharicov. Pourquoi pensez-vous qu'il n'a pas coulé ?

Naydenov : Il est parti. Il se prépare. Il attend.

Camarade Colonel : Quoi. Qu'est-ce qu'il attend ?

Naydenov : Qu'ont passent à l'offensive.

Camarade Colonel : C'est le Dieu des chars qui te l'a dit ?

Naydenov : Ouais !

Camarade Colonel : Ce fameux Dieu, où il est ?

Naydenov : Son royaume est là-haut, dans les nuages. Il possède un trône au milieu du ciel. Il siège parmi tout les chars qui ont péris au combat.

Camarade Colonel : Et... Le Dieu des Chars, il ressemble à quoi ?

Naydenov : Il porte une combinaison. Un casque de conducteur. Il a un T-34, tout en or. Quand il s'assoit dedans, il y a des éclairs dans tout le ciel et le tonerre se met à gronder.

Le tonnerre gronde brusquement...

Vous entendez ?

Un éclair jaillit dans le ciel. Le tonnerre gronde. Camarade Colonel observe...

Camarade Colonel : Ton Dieu t'aide pendant les combats, c'est sa ?

Naydenov : Oui. Il m'aide. J'entends les chars murmurer. Tout les chars parlent. Personne ne les entend, moi si. Je les écoutes. Quand un obus se dirige sur eux, ils me préviennent et je m'écarte de leurs trajectoires. Je survis grâce à eux. Ils me protègent. Ils veulent que je détruise le Tigre Blanc. Qu'il brûle ! Que je les venge.

-

" White Tiger " est plus qu'un film de guerre, c'est le mystère de l'inexplicable et la croyance où non...

Le premier est Naydenov, un tankiste seul survivant et brûler vif dans son Tank carbonisé. Impensable qu'il survive et devrait être mort. Pourtant, sa peau cicatrise et se régénère. C'est l'homme qui entend les murmures des Tanks. L'homme qui est " mort et ressuscité par le Dieu des Tanks.

Rien qu'à voir la dernière image avec lui et son Tank pour comprendre que c'est surréaliste et troublant !

Le second est le " Tigre Blanc ". Un Tank Nazis qui apparaît et disparaît comme bon lui semble, jusqu'à se volatiliser alors que les marécages lui barrent la route. Ce n'est pas pour autant que c'est fait n'importe comment. On ne voit pas le Tigre Blanc devenir invisible devant nos yeux. L'exemple de le voir au bout d'un chemin et disparaitre lentement dans la brume pour que le Tank Russe prenne le relais pour essayer de le retrouver reste naturel à l'image.

Le Tigre Blanc est imposant sans pour autant être extravagant. La question se pose : Y a-t-il des hommes à l'intérieur ? Ou est-ce une machine totalement autonome comme Naydenov le présage ?

Quand le mystère tourne autour de divinités, on peut admettre que si un Tankiste brûlé vif est un envoyé du dieu des Tanks à la cause Russe, alors le Tigre Blanc incarne la puissance infernale et dévastatrice Nazisme. Pourtant, la machine reste vulnérable. Elle subit les assauts du Tank Russe pour un affrontement, bref en plus...

C'est pas par l'action que j'ai apprécié, mais les plans-séquences.

L'action pure me reste en réalité sur ma faim.

Prendre un Tank comme leurre pour attirer le Tank Nazis provoque deux minutes de tension.

Cette séquence d'avoir des dizaines de Tanks exterminer par le Tigre Blanc sans aucune résistance, sans qu'il ne bouge. Il tire puis il s'en va. C'est tellement prévisible.

Puis un affrontement final bref, conservant le mystère du Tigre Blanc.

Avec le canon du Tank de Naydenov qui s'embourbe et qui explose en tirant... c'est tellement fait maladroitement ! Pour un envoyé du dieu des Tanks, c'est moyen...

ce qui me plaît est :

L'apparition la première fois du Tigre Blanc à travers les bois.

Naydenov, brûler vif qu'on découvre dans son Tank et qui ouvre les yeux.

Ce même Naydenov qui prit au milieu d'un cimetière de chars en terrain vague. Le tonnerre gronde et électrise le ciel quand il en parle...

Le carnage des Tanks russes décimés par le Tigre Blanc mettant en avant la beauté esthétique du drame.

Certains plans-séquences et l'atmosphère sont vraiment intéressants, même parfois sublimes.

C'est aussi ce traité, c'est parfaitement bien réalisé en matière de mise en scène avec les photographes et le haut commandement, qui mesure le poids de la fin de la guerre.

Suit le repas des Nazis servi par les Russes, c'est à la fois intéressant d'un dialogue gêné, mais pas suffisamment pour avoir une vraie nécessitée de le montrer. Encore, par déshonneur, ils se seraient chacun mit une balle dans la tête... mais là, je ne saisis pas. Néanmoins, ça reste plaisant !

C'est une série B, avec une certaine beauté en images et le mystère aussi de l'inexplicable qui donne cette note.

Certains dialogues sont déséquilibré. Certains sont bons, d'autres moyens.

L'affiche DVD et la même que celle de senscritique. Que Naydenov est tellement proche et dos au Tank est symbolique. En arrière-plan, vous voyez plein d'avions qui ne reflète absolument pas le film. Affiche à moitié mensongère.

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le 2 nov. 2023

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