Dernier film du réalisateur de "toto le héros" frise l'indigeste. Si l'idée de départ est excellente, le film s'essouffle dès la ligne de départ franchie. La couche de "surréalisme à la belge" est beaucoup trop appuyée pour que naisse un intérêt quelconque pour cette histoire. Le côté kitch n'est autre qu'un cache misère. Sans doute Terry Guilliam aurait donné beaucoup plus de puissance et de souffle à cette œuvre qui par contre dans les mains de Vandermael retombe mollement. C'est surjoué, c'est bancal, c'est faussement féministe, et véritablement ethnocentriste (les apôtres et leur musique...). Si Thomas Gunzig n'est pas sans talent pour ses chroniques radio, là il touche ses limites, les gags et les "bons mots" tombent à plat et sont archi prévisibles. On s'ennuie ferme et on s'amuse à compter les références, les scènes déjà vues ( Amélie Poulain en tête, la main de la famille Adams, le poisson volant et chantant de Kusturica,... ). Bref ...passez votre chemin sous peine d'un ennui mortel.