Autant dire que l'on est loin du mystique, pour embrasser le comique, dans toute la loufoquerie, que le "cinéma belge" peut entreprendre ; car amouracher une septa' blasée
à un gorille, comme le laisse entrevoir une des affiches - ce n'est pas une "blague belge"
, il n'y avait que Dieu (ou presque), pour le faire ! Et que dire si Dieu était une femme ...
Toujours est-il que le pitch de début, simplissime, n'est qu'un prétexte à un flot de situations comiques - à défaut d'être complexes -, narrées à la façon "guimauve" d'Amélie Poulain, et servies par un cheptel d'acteurs - jeunes et adultes ; connus ou moins - au naturel déconcertant (au milieu de cette farce), qui sonne bien et se permet même, par le temps qui court, en fin de film, une doucereuse morale, qui pourrait faire fondre comme guimauve (ou laisser de marbre) le spectateur, autant interloqué qu'amusé, par l'absurde des situations.
En somme, réussi, à n'en pas douter ; brillamment, c'est d'un tout autre débat.