Oooh le Jaco, qu’est ce qu’il est gonflant depuis Mr Nobody ! Encore une victime du terrible virus Amélie Poulain. Décidément, ce summum de connerie paolo-coehliste bien pensante a lancé toute une vague de merdouilles faussement humaniste qui veut faire croire aux spectateurs qu’ils sont tous exceptionnels. Mais nous ne sommes pas exceptionnels, et tout gentils tous mimis, bordel, et tant mieux ! Acceptons-nous, que diable ! Alors là, Dieu c’est Benoit Poelvoorde, et c’est un gros tyran, un gros salopard qui traite sa femme (excellente Yolande Moreau, comme toujours) et ses enfants super mal. Même il tape sa fille.
Notre génial Poelvoorde est parfait pour ce rôle avec sa gueule d’enfoiré et sa robe de chambre crasseuse. Le film commence bien avec ce précepte, ça casse la religion, c’est noir, on se frotte les mains. Et puis le personnage de Poelvoorde est laissé complètement de côté au profit de sa petite chieuse de fille qui va se choisir des apôtres qui sont des inadaptés de la société et qui les révèle à leur propre grandeur en leur dévoilant « la petite musique qu’ils ont dans leur cœur ». Ohhhhh, je vais vomir. Voilà comment détruire une excellente idée de départ. On subit donc le reste du film en attendant les trop rares apparitions de Poelvoorde et on se réjouit quand on découvre François Damien… en déchantant bien vite, son rôle est d’une nullité ! Seule Catherine Deneuve, qui, à plus de soixante-dix ans, n’hésite pas à jouer des rôles originaux (elle baise avec un gorille !) arrachera un sourire. Et la fin, un mélange de barbe à papa bien rose et de philosophie new-age occidentale puante couronne un navet bien lourd. Non, n’est pas les frères Cohen ou Woody Allen qui veut, en matière de comédie religio-philosophique.