Grâce à France Télévisions, c'est le deuxième film de Curtis Bernhardt que je découvre et je n'arrive clairement pas à cerner ce réalisateur. Là où je trouvais Le Tunnel trop brouillon et vite expédié pour avoir un propos fort, ici on est sur un film très léger porté par Maurice Chevalier.
C'est bourré de chansons et de naïveté, je comprends complètement que ça puisse gêner certains spectateurs. Comme pour Le Tunnel le travail sur la lumière n'est clairement pas des plus aboutis, mais comme le film se passe moins dans l'obscurité, l'action est plus lisible.
Je me suis quand même pris au jeu. C'est désuet mais c'était une autre époque, une autre façon de tenter de faire rêver les gens au cinéma. Comme le film est court, ça reste supportable pour moi.