Première aventure originale après trois adaptations des romans originaux pour le Sherlock de Matt "Max Headroom" Frewer. Hélas si son interprétation nerveuse et très sûre de lui du détective rationaliste qui doit enquêter sur une affaire de vampirisme dans un monastère est bonne et que Kenneth Welsh incarne une très solide version d'un Watson efficace et actif, autour d'eux ça ne suit pas. On sent vraiment l'absence de moyens de ce téléfilm canadien Hallmark, tant dans une intrigue au départ excitante mais dont le déroulement s'avère très vite banale et assez plate que dans des décors exigus et qui crient misère à chaque plans. L'interprétation du duo central et quelques clins d'oeil à Dracula (et à la griffe sanglante de l'époque Rathbone) sauve la moyenne.