Le roman était sympathique mais sans plus, parfois long, souvent répétitif et manquant d'humour, une version senior de Forrest Gump avec ses péripéties qui l'emmène aux quatre coins du monde, tout en croisant des figures historiques comme Staline, Franco et Herbert Einstein, entre autres. L'adaptation est réussie, les défauts ont été gommés et l'humour est présente du début à la fin.
Le jour de son centième anniversaire, Allan décide de s'enfuir de sa maison de retraite et va vivre une nouvelle aventure, tout en nous relatant sa vie riche de rencontres et d’événements improbables. Il va se retrouver par hasard avec une valise contenant 50 millions de couronnes (ça se passe en Suède), se faire un ami qui apprécie tout autant l'alcool que lui, un étudiant qui a presque tout les diplômes possibles, une femme de caractère et un éléphant, tout en étant poursuivi par les propriétaires de la valise.
Le tout est raconté sur le ton de l'humour, aussi bien par le biais des situations, des dialogues et des personnages dont Herbert Einstein et Benny (Hill ? B?) emportent l'adhésion, même si l'éléphant s'offre le moment le plus hilarant du film.
Le choix de ne pas relater certains événements rend l'histoire plus fluide, malgré l'épisode français dont on aurait pu se passer, vu qu'elle n'apporte strictement rien à l'intrigue. Par contre, la période espagnole méritait plus de temps mais on peut constater sur l'écran que le budget "explosion des ponts" était un peu serré, on retrouvera ce handicap lors de l'épisode goulag. Malgré le budget loin d'un blockbuster us, tout comme les effets spéciaux, cela confère un côté plus humain et surtout un humour moins tape à l’œil.
Les deux heures passent toutes seules, pas de temps morts, on rit du début à la fin, un divertissement réussi et rafraîchissant, supérieure au livre, fort plaisant.