C’est la fin des années 70, Lang Ping en chie dans l’équipe nationale féminine de volley-ball, ouais en Chine on n'a pas les facilités des pays capitalistes mais on a le fighting spirit. L’équipe gagne les championnats du monde cinq fois d’affilée. Puis en une ellipse qui laisse coi, on est en 2004, Lang Ping, toute cassée, est entraîneuse... de l’équipe US, qui met la pâtée aux chinoises qui organisent leur JO. Traîtresse, va. Ellipse. JO de Rio. Lang Ping entraîne cette fois l’équipe chinoise, qui bat les brésiliennes et rafle la médaille d’or. Donc tout va bien. Les matchs occupent la moitié du film, les vraies joueuses des années 2000 jouent leur rôle, ce qui en dit long sur l’intention de cette production, qui n’arrive jamais, après sa première partie vintage du reste assez ratée, à être autre chose qu’un documentaire, où les matchs historiques sont quasiment reconstitués. Les éléments dramatiques qui occupent l’espace entre les matchs sont du remplissage sans intérêt. Gong Li ne peut rien jouer, coincée sous sa perruque et ses lunettes. De la même manière, le film souffre, gêné par son souci non d’authenticité mais d’imitation. Drôle de truc, sorte de docufiction nationaliste, très mauvais, évidemment. (vu en 2020)