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Hitler avait vraiment un gros globe terrestre sur son bureau! LeeMiller,héroïne de film de LucBesson

Le doc est bien sûr plus riche que ces quelques remarques:

  • parfois on reproche à des fictions d'être des fantasmes d'ados puceaux ou de geeks, quel plaisir de les découvrir en dessous de la réalité! Voilà un doc dément sur une vraie mannequin de mode, adorant poser nue et explorer, puis sorte d'Indiana Jones reporter et douée photographe, notamment de guerre, où elle sera quasi la première photographe arrivant sur les lieux de crime nazi, puis maman souffrant de TSPT et connaissant une descente en enfer...comme tant de films de fiction. Elle a caché ses vies passées à sa famille.
  • "Lee Miller, mannequin et photographe de guerre" est visible jusqu'au 30/09/2022 sur arte.tv/fr
  • la réalisatrice Teresa Griffiths me semble sous entendre que dés son plus jeune âge Lee Miller faisait une sorte de networking, certains diraient plus vulgairement que Griffiths sous entend et soupçonne Miller de baiser utile.
  • par exemple, elle se rapproche du photographe Man Ray auprès duquel elle apprend beaucoup puis s'en détachera. Le fils de Lee Miller raconte que jamais quelqu'un comme Man Ray n'aurait rêvé de vivre avec quelqu'un comme Lee Miller, tant "elle était elle, très belle".
Le résume d'arte est bien sur plus riche que mon texte: "À rebours des conventions sociales imposées aux femmes de son temps, Lee Miller (1907-1977) fut une artiste aussi à l’aise devant que derrière l’objectif. En 1927, Lee Miller (1907-1977) est une jeune et belle femme qui fait le bonheur des photographes. Arrivée à New York, elle est très rapidement en une de Vogue. Prise à son tour par le virus de la photographie, mais derrière l’objectif cette fois, elle s’installe à Paris en 1929 et choisit Man Ray pour professeur. Leur relation amoureuse sera fusionnelle, chacun étant tour à tour pour l’autre artiste et modèle, une gageure dans un mouvement surréaliste largement dominé par des figures masculines. Après une parenthèse maritale en Égypte avec un riche industriel, elle pratique l’amour libre dans le sud de la France, derniers instants d’une liberté rêveuse, avant que n’éclate la guerre. À Londres, elle rend compte des bombardements, puis retrouve la France, où elle devient l’une des seules femmes photographes envoyées sur le front. (...) Ayant suivi les troupes américaines en Allemagne, elle publie dans ...Vogue l’un de ses plus fameux reportages : 'Croyez-y', une immersion photographique dans les camps de concentration de Dachau et de Buchenwald, tout juste libérés. "
"Lorsqu’il retrouve les négatifs dans son grenier, le fils de Lee Miller n’en croit pas ses yeux. Quelle est cette femme, tour à tour modèle et photographe, capturant les dunes désertiques de l’Égypte, des vacances échangistes dans le sud de la France aux côtés des surréalistes, ou l’horreur de Dachau et de Buchenwald ? L’artiste avait tiré un tel trait sur son passé que son propre fils n’en connaissait rien. Teresa Griffiths brosse le portrait d’une femme anticonformiste, indifférente au carcan du machisme mais également minée par un syndrome post-traumatique qui la précipitera, après la guerre, dans l’alcool et la dépression. Son ami, amant et collègue photographe de guerre David Sherman, avec qui elle a entretenu un ménage à trois au côté de l’artiste Roland Penrose, son deuxième mari, (une sorte de Michael Heseltine au Tournez Manège des Inconnus? C'est fou le nombre de belles femmes vivant parfois avec des tromblons) : "Elle a mené six, huit, dix vies discrètes, absolument différentes les unes des autres." On reste coi face aux carrières et aux personnalités multiples de l’artiste, tout autant que muet d’admiration devant la puissance de ses clichés, auxquels le documentaire fait la part belle" (ça c'est vrai; je défie un spectateur de ne pas faire pause ou avoir sa mâchoire qui tombe...et pas que sur les photos aux plus horribles sujets).
  • c'est Ettore Scola qui m'a dit qu'Hitler aurait eu la tête d'Adrien Quatennens. Hitler a été reçu en grandes pompes à Rome en 1938 où Scola a été un des beaux éphèbes défilant devant Hitler, un des petits garçons "de la Louve", il raconte:
"...j'ai vu Hitler, j'étais enthousiaste...il était rouge...ça ne se sait pas car on ne le voit quasi qu'en noir et blanc mais j'étais surpris de voir ses cheveux et moustache aussi rouges que les cheveux d'une femme" (Scola dessine alors avec la main sous son nez la moustache d'Hitler lors de l'interview avec François Chalais dans le doc Ettore Scola, Nous l'avons tant aimé). Cette info m'avait rappelé un des excellents épisodes de South Park où le gros Cartman antisémite se moque aussi des rouquins. Alors ses amis lui teignent les cheveux en rouge pendant son sommeil. Cartman est alors moqué, harcelé et exclu des groupes dans son école. Mais il retourne la situation en armant tous les rouquins de la région et les transformant en Section Spéciales frappant tout le monde et répandant la terreur.
PierreAmoFFsevrageSC
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Créée

le 20 juil. 2022

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