Aussitôt vu, aussitôt oublié, The Demon Cat avait pourtant le potentiel de son titre absurde, et démarre sur les chapeaux de roues en nous balançant un chat démon dès la première minute du film. Malheureusement, il va rapidement se perdre en mysticisme abscons et en intrigues inutilement alambiquées qui ont vite eu raison de mon attention.
Le casting est... comment dire ? Huang Xuan, dans le rôle principal, n'a pas l'air très impliqué. Shota Sometani a constamment la gueule de quelqu'un qui vient d'entendre une blague graveleuse, si bien que je ne peux pas dire si l'acteur est mauvais ou si son personnage tombe quelque part entre le spectre de l'idiotie et du foutage de gueule.
On a donc deux personnages qui n'en ont clairement rien à foutre et ça n'aide pas à prendre les enjeux au sérieux, d'autant plus que le film oscille souvent entre le flippant et le rigolo, en gardant le cul équidistant des deux chaises.
Pour en rajouter une couche, The Demon Cat a une structure étrange, avec une enquête assez mystérieuse, des interrogations de suspects, des indices... et d'un coup, on abandonne l'enquête parce qu'un perso déballe toute l'histoire, et on passe par une loooooongue scène de révélation en voix off qui clôt l'enquête. Tout ça rend évidemment caduque l'investigation du début et m'interroge sur l'utilité de la première moitié du film.