Are you lost in space, young lad? Yes, and it ain't pretty
On pensait ne plus le voir, étant donné son absence en 1996, mais si, le Leprechaun revint en 1997 pour un quatrième opus dans l'espace (quelle idée à la noix !) réalisé par l'homme derrière le troisième opus, le meilleur.
En effet, Brian Trenchard–Smith, salué par la profession comme un bon faiseur, se retrouvait une nouvelle fois derrière la caméra. Leprechaun In Space n'est absolument pas un bon film, loin de là. Esthétiquement parlant, c'est une catastrophe, avec les effets spéciaux sortant tout droit d'un jeu PSOne, et pas d'un bon. On a même le droit à une araignée-scorpion géante à tête de Guy Siner, vraiment pas mal en antagoniste principal. Scénaristiquement parlant, c'est médiocre aussi, une quête au trésor, une menace venue d'ailleurs, des marines limités intellectuellement, un sergent idiot et même si le sergent se travestit dans un numéro de cabaret hilarant, il n'y a rien à sauver dans le scénario. En revanche, la réalisation connaît les limites du film et s'y accomode à merveille, rendant le film sympathique, rythmé, parfois amusant, jamais ennuyeux et surtout vraiment drôle par moments... Miguel A. Nunez Jr. assure en quota black, en plus.
Objectivement, Leprechaun 4 est un terrible film, une nullité crasse, un loupé évident, une honte pour tout acteur impliqué. Mais pour qui aime les slashers idiots, Leprechaun 4 délivre de la bonne comédie, des scènes d'exécutions idiotes mais réussies et un petit suspense bienvenu.