(Micro Critique Flash)
Suite directe plutôt rigolote (Suzanne Keilly, scénariste créditée de Ash vs Evil Dead, est co-scénariste du film) du 1er Leprechaun de 1993 pour les amateurs de séries B, celle-ci a le bon goût (Dieu merci et j'en sais quelque chose, j'ai fait un marathon Leprechaun il y a 6 mois de ça) d'occulter tout ce qui avait été fait après le film originel, à savoir:
-la première suite complètement insipide,
-celle à Las Vegas qui n'a aucun intérêt (la 3),
-celle dans l'espace (la 4, la pire et la + cheap, du lourd pour les amateurs de daubes),
-les deux dans le ghetto (les 5 et 6, les moins pires, mais qui restent assez paresseuses),
-et même le pseudo-reboot récent de 2014 (Leprechaun Origins) qui avait perdu le peu de saveur que la franchise avait encore en accouchant de quelque chose de beaucoup trop premier degré, oubliant toute l'absurdité (qui a dit nanardise?) du concept et de son personnage, dans l'optique probable de réaliser un reboot similaire à celui de la franchise Chucky en 2013 (qui ne m'avait pas non plus convaincu [Suite? Reboot? On comprend plus rien!], mais c'est une autre histoire).
Alors ça ne vole pas haut et il n'y a pas un budget de dingue, hein, mais c'est fait avec passion comme ce que l'on pouvait faire dans les années 90 (avec les effets gores numériques des licenses des années 2000 type Destination finale) et les références au premier film sont plutôt bien amenées.
Y a même (à confirmer parce que je n'ai pas vérifié) un petit caméo audio en VO de Jennifer Aniston, héroïne du 1er film pour les deux du fond qui roupillent. (Edit: après vérification, il semblerait que ça soit une imitatrice de Jennifer Aniston, au temps pour moi, mais ça fait l'illusion)
La seule chose que l'on puisse vraiment regretter au final, c'est que Warwick Davis ne renfile pas le costume de nabot irlandais assoiffé d'or, probablement trop vieux (ou pas assez payé) pour ces conneries (en +, le nouveau maquillage est, je trouve, moins intéressant que celui d'origine, car moins expressif)
Bref, ça ne casse pas trois pattes à un canard, mais ça reste vaguement divertissant. Un métrage de + à classer dans la longue liste des films à voir en faisant autre chose à côté!