« LES 13 MARCHES DE L’ANGOISSE » (magnifique traduction du titre original : « LE GRENIER » !) est un fdrame psychologique un peu mou ( une BO absolument insoutenable). Qui lorgne un peu du côté de psychose. Malgré la mise en scène moyenne on finit par trouver l'histoire attachante (et terriblement triste)ne et ce grâce à son interpr^ète principale, Carrie Snodgress qui à elle seule, arrive à faire pencher la balance du bon côté.ou presque… Grande actrice sous-estimée à la carrière indigne de son talent singulier, elle occupe ici 90% de l’espace dans un rôle de vieille fille bibliothécaire à Wichita, devenu alcoolique et à moitié cinglée quand son fiancé a disparu le jour de son mariage, il y a 19 ans. Elle vit avec son père infirme et tyrannique (Ray Milland) qui en a fait son esclave.
Snodgress prend la peine de fignoler un personnage en trois dimensions. À fleur de peau, toujours au bord de l’âbime, elle crée un authentique malaise et traduit un mal-de-vivre extraordinaire. Autrement dit, elle joue une partition digne des meilleurs films d’Ingmar Bergman (d’ailleurs, elle fait parfois penser à Ingrid Thulin).