Bullshit jobs
Le monde qui vient. Et qui est déjà là. Nous ne sommes pas tous concernés, pour l'instant, mais la tendance est là, nette et implacable. Les deux Alfred caricature les tendances lourdes du monde...
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le 10 juil. 2021
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Hi everybody ! What’s up ?! Today, we start to talk about one French movie…
Souvent sujet aux railleries, le petit vieux dépassé par l’avancement des choses n’en est pas moins touchant. Le temps fait son affaire, et ce qui était n’est plus. S’il y a bien une chose que la crise sanitaire que nous subissons m’a confirmé, c’est que le marche ou crève a de beaux jours devant lui.
Les humains ont une capacité d’adaptation ? Certainement.
Hélas, ma petite entreprise connait bel et bien la crise. Elle est déter, brûlée, aux vents, des plans des coupes budgétaires…
L’espoir, c’est bon pour les vivants, ceux qui essaient de s’adapter en vain.
Les 2 Alfred parlent de ça.
Cela étant dit, je n’ai, à mon grand désarroi, qu’une relative sympathie pour ce film de paumés. Et, à mesure que j’écris sur un clavier d’ordinateur donc la touche de l’apostrophe ‘ se détache et dis donc c’’est quand même vachement enquiquinant, je me rends compte du pourquoi du comment de cette demi-adhésion. Et ce, malgré ce que j’ai dit dans mon introduction.
Pourquoi ? Et bien, pour 2 raisons principales.
Numéro une. Ces personnages, surtout celui campé par Podalydès. MDR LOL.
Denis. Denis Podalydès.
Et bien, ces personnages, sont sans cesse perdus dans un monde qui va trop vite pour eux, un monde qu’ils ne comprennent plus, et ne suivent plus.
Askip, c’est MDR de LOL de mettre en avant ce décalage. Moi, j’OSEF un peu ce rire que l’on me propose. Parfois, j’ai rigolé, aidé par des acteurs qui font très bien leur boulot.
Mais souvent, j’ai trouvé le tout, assez peu surprenant, et même, plutôt prévisible.
Certains gags fonctionnent mieux que d'autres et c'est finalement inégal, tout comme le rythme du film...
Mieux. Ce sont probablement les gags les plus éculés, les plus « vieux comme le monde », qui fonctionnent le moins. Pas tous, non, mais parfois, ça marche. Une chute, un coup… étonnant, non ?
Donc, niveau comédie, et à en croire la salle dont la moyenne d’âge s’élevait certainement à presque trois fois le mien, c’est plus XPTDR. Soit, je n’étais donc pas sur la même longueur de rire que les spectateurs.
La deuxième est de l’ordre du discours. Les personnages se liguent pour faire changer les choses avec des bouquets d’amour pour leurs enfants et une ribambelle de « j’assume ».
Certes, mais le changement, c’est censé être maintenant. À tout prendre, je préfère malgré tout ce discours même s’il est convenu, prévisible et plat. Oui, c’est ça, plat. Les 2 Alfred est un film plat, il a un relief mais il s’affaisse au fil des minutes.
Le jargonnage, la technologie, le start-up process et le benchmarking, les conf call et les open-space, on s’en moque poliment mais on finit par les accepter, car on doit s’adapter. « On » c’’’’’putain de touche c’est le personnage principal mais peut-être aussi Bruno Podalydès lui-même.
De fait, comme ces 2 points tombent... allô ? Oui, non I finish the critic now...
Pour moi, s'entêter à rappeler le passé est à double tranchant. Les chansons, les enfants, les photos, les mots... le passé se confronte au progrès, à l'évolution inévitable des choses.
Une foultitude de détails trahit l'homme dépassé.
On est En marche ! forcée et ça, je ne suis pas certain de l’’apprécier. En fait, non, je chill pépouze en loucedé et c’est déjà très bien !
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Créée
le 24 juin 2021
Critique lue 157 fois
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