Reservoir Dogs+Django = les Huiteineux

Bien. Le ragoût servit à la Quentin n'est pas fameux aujourd'hui … Révélations (mot français signifiant "spoilers"):


-Le film présente un Noir qui se fait sucer par un Blanc. Il a donc des tendances homosexuels. Le Noir fait partie des 'haineux" du film donc les homosexuels sont des méchants qui ont la haine. Le film est donc homophobe. N'allez pas voir ce film
- Il y a une seule femme dans le film. Elle se fait frapper tout le film. C'est donc un film misogyne. N'allez pas voir ce film
- Le réalisateur nous refait le coup du scénario découpé en chapitres comme dans Inglorious Basterds. Il y a Tim Roth qui saigne comme dans Reservoir Dogs. Il y a des cowboys comme dans Django Unchained. Il se bouge pas trop les méninges en somme. N'allez pas voir ce film.
- Il n'y a qu'un Noir et il se fait traiter de "nègre" tout le film. C'est donc un film raciste. N'allez pas voir ce film.
- La musique de Morricone est à classer parmi ses pires. Elle fait penser à un giallo poussiéreux. D'ailleurs tout le film fait penser à un giallo accoler au film Le Grand Silence. N'allez pas voir ce film


Je plaisante, au fond on s'en fout de tout ça. Mais cela reste un faux-western, sanguinolant, sans fond, sans surprise et pas vraiment provoc' ou politiquement incorrect, ni choquant. Certains dialogues font mouche, c'est quand même Tarantino. Les acteurs se font plaisir et ça s'arrête là. Le scénario est convenu, on peut deviner grossièrement la fin, et le pourquoi du comment, comme si on regardait Sixième Sens (sic). 2h47 pour ce dénouement en plus …Là ou Reservoir Dogs dure une heure de moins avec un final original et déroutant.
Il se trouve que Tarantino avait commencé à faire des film plus mature en traitant de sujet politiques et historiques dans ses deux derniers films. Ici c'est retour à la case départ qui était un merveilleux départ. Ici, c'est sans le merveilleux. M. Tarantino laissez les huis clos à Sartre s'il vous plaît. Merci. Bonne soirée.
P.S. : Il y a vraiment un ragoût dans le film.

Fiuza
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le 14 févr. 2016

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Fiuza

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