Peckinpah Hardcore
Le film va diviser... Encore plus que d'habitude pour du Tarantino, mais sur le plan moral essentiellement, là où les précédents Tarantino décevaient également sur la forme, avec des films...
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le 25 déc. 2015
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Le trés attendu nouveau film de Quentin Tarantino débarque en ce début d'année dans les salles. Et s'il concourt d'ores et déjà pour le titre de meilleur film de l'année, il risque bien de laisser sa place...
Car l'humilité n'a pas gagné son metteur en scéne. Et si son génie est incontestable dans certains cas, difficile de lui pardonner certaines choses qu'on lui reproche maintenant depuis un bon moment. Par exemple, cette interminable introduction tenant sur les deux premiers chapitres de l'histoire, soit prés de 30-35 minutes de dialogues sans rythmes qui auraient largement pu être raccourcis. On aurait tout aussi bien compris que l'histoire est celle d'un chasseur de prime, rencontrant un de ses confrères ainsi qu'un futur sheriff, sur la route le menant à Red Rock où il compte bien faire pendre Daisy Domergue, une tueuse valant 10 000 dollars.
Trés sincèrement, j'ai souvent cru que j'allais lâché l'affaire durant ce début un peu laborieux. Heureusement, l'arrivée dans la mercerie de Minnie dévoile ce qui sera la suite de ce huis clos hyper tendu auquel il reste à ce moment un bon 2H. Et autant dire qu'il les tient. Plus dynamique, jusqu'à devenir franchement furieux, on le suit alors sans plus jamais regarder l'heure ! Seule une voix-off sortant de nulle part à l'orée du 4éme chapitre et refaisant une apparition vocale au 3/4 du dernier vient entacher le tableau. Pourquoi est-elle là ? Y a t'il une raison quelconque ? Personnellement, elle m'a sorti du film à chaque fois surtout qu'elle dénote le manque de subtilité de son metteur en scéne.
Mais au delà de ça, le casting prestigieux (enfin un vrai rôle pour Walton Goggins !) et l'utilisation d'un espace réduit par le metteur en scéne permet de mettre en avant des dialogues parfaitement écrit et des affrontements verbaux, et physique, d'une grande intensité. Porté également par la trés belle BO d'Ennio Morricone, le film est bel et bien une réussite malgré ses quelques défauts essentiellement dû à l'ego surdimensionné de son réalisateur (qui s'affiche dés les premières secondes, avant même la moindre image du film !). Il serait donc dommage de bouder ce plaisir violent et qui ressuscite un cinéma trop peu vu sur les écrans !
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le 6 janv. 2016
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