Blizzard & Salopards

Avant toute chose je tiens à préciser qu'il s'agit là de mon premier Tarantino si il est certain que je compte y remédier c'est avec un regard neuf que j'aborde ce film et il est donc évident que si il y a un certain nombre de ficelle que réutilise le réalisateur, j'y suis totalement étranger .

Bref rentrons dans le vif du sujet, the Hateful eight nous embarque dans un huit clos au cœur du blizzard dans une petite auberge où se rassemble petit à petit le groupe que nous allons suivre .
Mais tout d'abord parlons de la scène d'introduction assez longue et pleine de symbolique mortuaire que je ne détaillerai pas puisque cela serai sans aucun doute un "spoiler" , bref le décor est planté d’emblée et j'ai particulièrement aimé cette introduction propre au western .

Dans cette critique je séparerai le film en deux parties , les trois premiers chapitres et les trois dernier.
Pour ce qui est des trois premiers ils sont parfait, l'ambiance est posé et l'on assistera à des dialogues particulièrement croustillants et surtout vraiment drôle, je me suis pris à rire plusieurs fois et chose rare les spectateurs présent dans la salle n'y ont également pas été étranger.
Ses trois premières parties pose les bases du huit clos et si celui-ci reste assez classique dans sa forme il n'en est pas moins astucieusement narré et cette narration est essentielle car le ou les coupables ne peuvent où presque être démasqué clairement par le spectateur, ce que je veux dire par là c'est qu'il n'a aucune preuve concrète et ne peu formuler que des hypothèses. C'est là que la narration est importante puisqu'elle doit palier le manque d'indice .
cette première moitié est pour moi la meilleure du film et l'on aura droit à de nombreux dialogues de folies ainsi qu'une bonne dose de cynisme .

Parlons donc des trois dernières qui sont pour moi un peu moins bonne et tout en restant évasif je dirai qu'elles en font un peu trop. En effet la dose d’hémoglobines augmente fortement et si cette violence n'est pas "choquante" car tellement too much qu'elle en devient grotesque, je m'en suis tout de même vite lassé et la présence de ralenti certes propre au spaghetti n'arrangèrent pas les choses. Je préfère les silences tendus et extrêmement long pour une conclusion rapide de Leone par exemple .
Il n'empêche que la fin est excellente et celle-ci aura bien ballotté mon pauvre cœur mais c'est pour ce "too much" que m'a note ne grimpe pas plus .

Pour conclure je n'ai été aucunement déçu par le film et cette bande de salopards au cœur du blizzard m'ont fait passé 3 excellentes heures .