En fait c'est « Cluedo the movie » ?

En toute honnêteté, j'aimerai vous dire (ne croyez pas mes notes) qu'on a affaire ici à mon Tarantino favori. Dans votre cul les petits malins qui ont fait fuiter le scénar. On a atteint enfin l'équilibre parfait du style punitif du bonhomme à grands coups de tapissage à l'hémoglobine et d'un grand film qui ne laisse pas seulement glousser les trois gras du fond qui aiment quand ça pète et explose de mille et une manières. De plus, et ça c'est moins personnel, on ne peut que se satisfaire des choix du réal, en effet le huis clos semble s'apparenter brillamment avec sa pâte alambiquée et son soin fait aux dialogues qui sont l'âme même de ses flims.
Personne n'est ainsi vraiment qui il est dans cette cabane. Le Colonel Moutarde meurt empoisonné et Mace Windu va devoir s'armer de patience et de dextérité pour avoir des aveux. Tim Roth en cosplay de Chris Waltz se la joue Révérend Olive (on apprendra par les fanboys affutés que ça serait l'ancêtre de Magneto dans Inglorious Basterds), Michael Madsen se la joue John Marston fraichement rentré à Beecher's Hope.
Le cast est au top, la pellicule 70mm c'est vachement joli, c'est tendu, le son du blizzard accentue cet effet dramatique, on vomi du sang, des morts en voulez vous en voilà, des balles dans le dos, des balles dans les testicouilles, des balles à Noël, des balles à la saint Valentin, le fils du général il a sucé un noir oh mon Dieu, c'est bougrement bavarde et on ne s'emmerde jamais c'est beau, Ennio Morricone pète la classe sa musique me terrifie, Daisy Domergue [domeuuuurgoue] joue de la guitare, le colonel Moutarde pète la guitare...
Attendez ils ont pété une guitare de 1870??!
Ok c'est d'la merde.