Mélanie a choisi un sujet casse gueule pour ce premier film et évidemment tombe dans tous les écueils du sujet. Pour ne rien arranger, les personnages de Mélanie sont tous des gros niais complètement débiles très mal écrits. C'est très problématique car les acteurs de Mélanie sont bons (le gosse s'en titre très très bien).
Le film de Mélanie est beau mais il fait vraiment mal aux yeux. En effet, dans le film de Mélanie, il y a du flou d'arrière-plan (95% du temps), du flou d'avant-plan (5%), du bokeh et des lens flare style JJ Abrahams (ça c'est le côté hollywoodien de Mélanie. Et puis Mélanie elle film en caméra à l'épaule dans une librairie parce que c'est une dingue.
Dans le film de Mélanie, il y a des livres, beaucoup, et des artisans qui travaillent le bois, parce que Mélanie, c'est une intellectuelle et qu'elle aime les gens vrais, qui sont un peu gros et qui boivent du Moet et de la Heineken.
Dans le film de Mélanie, Mélanie est le personnage principal même si elle dit le contraire. Mélanie y joue de la guitare (mais ne chante pas), et est une artiste qui n'a pas confiance en elle (mais tout le monde lui dit bien qu'elle a du talent).
Il y a quelques moments où, régulièrement, le film sort la tête de l'eau, ce qui fait qu'au final il se tient plutôt bien.
Mélanie continue sa quête de reconnaissance et tente toujours de se justifier sur sa légitimité dans le monde de l'art. Toujours aussi narcissique et mégalo, Mélanie doit vivre dans un univers incroyable dans sa tête et se dire qu'on est vraiment tous des cons. Ça lui passera...